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Elite 1 féminine - Les Nordistes très soutenues

Par Guillaume Cyprien
  • La président Laura Di Muzzio ici au moment du lancement du projet de professionnalisation de l’effectif nordiste : deux mois après, ce projet a pris trés bonne tournure.
    La président Laura Di Muzzio ici au moment du lancement du projet de professionnalisation de l’effectif nordiste : deux mois après, ce projet a pris trés bonne tournure. - DM
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La semi-professionnalisation de l’effectif féminin de Villeneuve-d’Ascq est en bonne voie, seulement huit semaines apres le lancement de leur projet.

Seulement huit semaines après le lancement de leur projet de semi-professionnalisation de leur effectif, les filles du Stade villeneuvois ont déjà réuni le tiers des engagements nécessaires à sa réalisation. Ce projet se fera, donc. Il a suscité un engouement. Son intention repose sur la nécessité d’accompagner financièrement la joueuse de haut niveau dans son parcours sportif, de façon à la sécuriser et lui permettre d’exploiter son potentiel maximal.

L’idée germait déjà quand un déclic au début de l’été 2022 avait allumé les feux du lancement : la grave blessure à un genou d‘une jeune joueuse de 19 ans, lors d’un tournoi de rugby à 7, une étudiante, qui cumulait ses heures de révision avec un emploi nécessaire au paiement de sa vie, et bien entendu, à son activité intense de rugbywoman de haut niveau. "Elle était crevée, et sa blessure était presque une chose inéluctable. Nous nous sommes dit que ce n’était pas possible de tirer sur les joueuses de cette façon", explique la présidente et ancien internationale Laura Di Muzzio.

Un fixe plutôt que des primes

L’idée des Villenevoises : permettre aux joueuses de percevoir un petit salaire fixe, qui autorise la sérénité nécessaire à la bonne pratique du sport de haut niveau. Ce qui ferait des Nordistes les pionnières de la semi-professionalisation du rugby féminin. À ce jour, en France, seules trente-deux internationales perçoivent un salaire fixe, qui leur est versé par la fédération. Dans les clubs, les filles perçoivent des primes de match. "Nous voulons une somme fixe qui tombe tous les mois, et que les filles puissent avoir une visibilité et une sécurité, sans dépendre du nombre de matchs joués", relate Laura Di Muzzio. La première étape de ce projet nécessite une somme globale de deux cents mille euros, pour soutenir un total de seize joueuses, avec des contrats avoisinant les six cents euros. Des entreprises se sont immédiatement intéressées à cette initiative. Un petit nombre a déjà produit des lettres d’engagements à hauteur de soixante-dix mille euros. À partir de cent mille euros - la moitié de la somme - le projet sera lancé, qui devrait aboutir d’ici trois ans à la semi-professionnalisation complète de l’effectif.

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