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Top 14 - Castres doit maintenant rebondir : allez Davidson !

Par David BOURNIQUEL
  • Jeremy Davidson, ici avec Karena Wihongi, a dirigé en début de semaine ses premiers entraînements sous les couleurs du CO.
    Jeremy Davidson, ici avec Karena Wihongi, a dirigé en début de semaine ses premiers entraînements sous les couleurs du CO. Castres olympique - Castres olympique
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Pour sa première sous ses nouvelles couleurs, les dirigeants tarnais espèrent que le technicien irlandais réussira à faire rugir le moteur de son équipe, sur laquelle lorgnent désormais Perpignan et Brive.

Le Castres olympique est en train de vivre les premiers jours du reste de sa saison. Lundi, à la mi-journée, Pierre-Yves Revol a tranché. Il a choisi de se séparer de Pierre-Henry Broncan et de nommer l’Irlandais Jeremy Davidson pour lui succéder à la tête de l’équipe, et ce jusqu’en 2025. On pourrait gloser des heures sur la méthode, sur le timing de l’annonce, sur le bilan de Broncan – une « remontada », une finale et 29 matchs sans défaite à domicile en Top 14, on a vu pire ! – le président du CO a appuyé sur le bouton pour apaiser les tensions internes et tenter de créer l’électrochoc qui permettra au CO de demeurer dans l’élite. Tout cela part bien évidemment d’un bon sentiment, reste à voir si le coup sera gagnant comme il le fut lorsque Broncan remplaça Reggiardo en 2020 ou plus loin de nous lorsque ce même Reggiardo vint au secours du CO en 2015 pour une mission maintien réussie en lieu et place de Laurent Seigne.

Comme lors de ces glorieux précédents, la mission confiée à l’Irlandais est excitante et périlleuse à la fois. Dans un contexte mortifère où les Castrais sentent le souffle froid de la zone rouge leur caresser la nuque, où le CO n’a plus que deux points d’avance sur le treizième, Perpignan, l’ancien deuxième ligne de l’Ulster, des London Irish et du Castres olympique se trouve face à plusieurs grands défis. D’abord, il lui faudra remettre la tête de son vestiaire à l’endroit : panser les plaies et faire oublier les douloureux récents épisodes qui laisseront forcément des traces.

Jeremy Davidson doit aussi gagner, et vite. Si possible dès samedi à Bayonne et ce même si les Tarnais n’ont jamais réussi à s’imposer cette saison à l’extérieur. Cette incapacité à payer les déplacements est d’ailleurs le principal point noir du bilan du CO cette saison. Seulement deux points pris loin de Pierre-Fabre, c’est évidemment trop peu pour une équipe qui a (avait) un tant soit peu d’ambition dans ce championnat.

Un staff technique inchangé

Pour ses premières heures en tant que manager du CO, l’Irlandais aux 32 sélections sous le maillot frappé du Trèfle s’est surtout contenté de prendre la température et d’observer son groupe, confiant l’essentiel de la direction des entraînements à David Darricarrère (trois-quarts) et Rory Kockott (défense) qui, pour rappel, ont gardé leur prérogatives au sein du staff, tout comme Karena Wihongi (mêlée) et Yannick Caballero (touche).

Pour assurer la mission maintien, la priorité absolu pour ce club qui, à l’instar de Clermont, n’a jamais connu les affres d’une descente depuis l’avènement du professionnalisme, Davidson et son staff devront réussir à faire rugir le moteur de cette équipe qui ronronne depuis trop longtemps. Les axes de travail sont nombreux mais améliorer la discipline et la conquête directe semble être le plus urgent au vu des contenus des matchs récents. Car le menu est copieux : Bayonne à l’extérieur, puis double réception du Stade toulousain et de Lyon, voyage à Montpellier, accueil de Toulon, puis Pau et Brive à l’extérieur avant de finir par Perpignan à la maison ! En résumé ? Castres va affronter ce qui se fait de mieux (Toulouse, Lyon, Montpellier voire Toulon) ainsi que ses plus dangereux concurrents au maintien (Brive, Pau, Perpignan). Vous avez dit indigeste ?

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