Pro D2 - Vannes doit stopper l’hémorragie
Transparent, voire même inexistant à Mont-de-Marsan, le RC Vannes n’en est plus à regarder aujourd’hui vers le haut du classement, mais bien davantage dans le rétroviseur !
Le danger au classement n’est certes pas encore une réalité, mais les choses virent très vite au cauchemar dans cette compétition marathon. La victoire de trois points sur Montauban n’avait pas totalement convaincu, acquise dans le temps additionnel (80e+1), après pourtant une période initiale de très bonne facture, riche de promesses et de perspectives intéressantes. Ce, avant de sombrer dans les vingts dernières minutes, où le RC Vannes avait laissé l’image d’une équipe incapable de maîtriser son destin et plus encore d’afficher sa capacité à tenir son adversaire par son jeu. Cette équipe n’était plus dans la peur de perdre, mais bien celle de gagner. Le scénario a, par contre, été diamétralement opposé dans les Landes.
Le message est-il encore audible ?
Pris à la gorge, les Vannetais ont subi beaucoup plus qu’ils n’ont pesé sur les évènements. L’entraîneur vannetais dans nos colonnes lundi dernier, fustigeait un collectif qui n’a pas respecté les consignes du plan stratégique au point de proposer tout le contraire. D’où cette question de savoir si le message est encore audible au sein d’un collectif qui donne le sentiment d’être désemparé, sans fil conducteur et surtout sans véritable patron depuis l’absence de Nick Abendanon. Copieusement dominé dans l’engagement, plus encore dans la précision du jeu à la main, le RCV n’a, en vérité, pas existé dans les Landes. Si encore ce n’était qu’une défaite dans un parcours digne d’éloges, la chose passerait au compte des profits et pertes de la saison. Mais même pas (!) puisque cette équipe reste sur cinq défaites sur les six dernières rencontres. Vous avez dit malaise ?
Quel remède ?
Cette semaine, outre préparer la venue d’Aurillac - ce qui à notre sens ne sera pas une sinécure - il y aura eu urgence à re-mobiliser les troupes. On ne fera croire à quiconque, que cette équipe si brillante pendant quarante minutes initiales contre Montauban a perdu son rugby d’un coup de baguette magique de la fée Carabosse. Car cette équipe a du potentiel - elle l’a montré sur certaines sorties que ce soit à La Rabine ou hors Bretagne. Mais l’impression qui transpire depuis le début de l’année 2023, est cette absence actuelle de cohésion, associée à une indiscipline chronique et des fautes trop nombreuses.
On ne peut éviter de citer les deux essais refusés aux Bretons à Mont-de-Marsan, sur des interventions aussi malheureuses qu’inutiles. Il faudra donc ce soir contre les Cantaliens, obligatoirement retrouver cette envie, ce désir d’aller au bout des intentions tout en sachant préserver un score acquis - si tant est qu’il le soit ! Aurillac sait venir en terre armoricaine sur le sol d’une équipe en plein doute et en plein désarroi. Il n’est pas idiot de penser que les Cantaliens vont appuyer là où ça fait mal. Les Vannetais ne pourront pas dire qu’ils ne savaient pas.
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