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Top 14 - Plus forts que les Palois, les Rochelais ont tout de même eu chaud

Par Jérôme Prévôt
  • Dans le sillage d’un Antoine Hastoy auteur de 26 points pour son retour au Hameau, les Rochelais ont confirmé leur bonne dynamique.
    Dans le sillage d’un Antoine Hastoy auteur de 26 points pour son retour au Hameau, les Rochelais ont confirmé leur bonne dynamique. Icon Sport - Icon Sport
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Après une démonstration initiale impressionnante, les Rochelais ont dû cravacher pour assurer la victoire. Pour leur entraîneur, ils n’ont pas assez appuyé sur leurs points forts.

« Nous sommes maîtres de notre destin », a résumé Ronan O’Gara qui a toujours le top 2 dans le viseur. Maîtres de leur destin au classement, oui, maîtres de leur destin à l’échelle du match de Pau, un peu moins. On pourra toujours résumer ce succès capital aux deux coups de théâtre finaux. On veut parler de l’inspiration géniale de Leyds : une fausse croisée qui ouvrit une brèche décisive pour l’essai de Seuteni (76e) ; puis de la pénalité retournée par M. Blasco-Baqué à la dernière minute (lire ci-contre).

Mais on ne saurait parler d’une victoire sur un coup de dé pour autant. Après trente minutes de jeu, on aurait même parié sur un score plus large tant la suprématie rochelaise semblait claire. Avec des ballons portés surpuissants, des collisions favorables, et des passes après contact aux petits oignons (trop ?), on aurait parié pour une issue plus confortable.

Skelton, Botia et Colombe font des dégâts

Ronan O’Gara est venu éclairer notre lanterne avec des déclarations qui sont sorties de l’ordinaire. On veut dire que l’ancien ouvreur des Lions s’est exprimé sur des points précis, sans se réfugier derrière des formules creuses. Bref, il nous a parlé de rugby, et c’est moins courant qu’on pourrait le croire.

Son équipe était la plus puissante, c’est incontestable. « Avec Will Skelton et Georges-Henri Colombe, on a des gros gabarits, très bons dans les ballons portés et nous étions en train de mettre Pau en souffrance et pour diverses raisons que je dois vérifier, nous n’avons pas su « tuer » l’adversaire sur ces phases. Normalement quand un maul pénétrant est créé il est difficile à arrêter. Peut-être avons-nous sorti les ballons trop tôt, mais c’est une question de relation et de communication entre les joueurs. »

Nous avons été marqués par le rôle de Levani Botia, utilisé dans le jeu au large pour mettre à mal une défense adverse étirée : « Oui, mais je pense qu’il aurait fallu lui donner plus d’espace. Levani, en un contre un, il est injouable, un contre trois il est simplement pas mal. Je suis donc un peu frustré, nous avons laissé les défenseurs à l’intérieur manger les espaces. Il y avait donc mieux à faire dans la conduite du jeu. »

Au fait, que penser de la sortie de Georges-Henri Colombe à la pause. Était-il blessé ? Apparemment non, mais le coach voulait utiliser six joueurs de première ligne en position de fraîcheur. Mais il est revenu sur le cas de son pilier droit venu du Racing à l’intersaison. « Je suis content de ce que fait Georges-Henri, mais je veux plus. Il a des armes, que peu de joueurs ont dans le monde. Mais une action sur deux, ce n’est pas possible… Je vais le pousser vers le haut… J’espère. »

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