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6 Nations 2023 - La tendance de Nicolas Zanardi : "Anthony Jelonch, victime d’un système"

  • La grave blessure à un genou d’Anthony Jelonch face à l’Écosse aurait-elle pu être évitée dimanche dernier ?
    La grave blessure à un genou d’Anthony Jelonch face à l’Écosse aurait-elle pu être évitée dimanche dernier ? Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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La grave blessure à un genou d’Anthony Jelonch face à l’Écosse aurait-elle pu être évitée ? C’est bien la question autour de laquelle le rugby français s’est déchiré, bien conscient que cette tuile pourrait le priver de sa meilleure arme de dissuasion défensive lors de « sa » Coupe du monde.

Le premier à avoir tiré, bien sûr, c’est le papa du joueur lui-même, interrogé à chaud par un confrère du Parisien et qui n’a pas hésité à s’en prendre frontalement au staff. « Pourquoi avoir relancé Anthony, sorti pour un protocole commotion, alors qu’on avait deux remplaçants avec Cros et Macalou ?, s’interrogeait Jérôme Jelonch dans une compréhensible émotion. J’étais dans les tribunes et j’étais fou. En le laissant se reposer, on aurait pu éviter ce qui est arrivé. C’est un grand pro, peut-être que ce n’est pas le cas autour de lui. » Sauf que le staff du XV de France, de son côté, avait beau jeu de rétorquer que le protocole commotion a été réalisé par un médecin indépendant, dont il n’y avait aucun lieu de douter des compétences. On pourrait aussi accabler le Stade toulousain, coupable d’avoir trop utilisé en début de saison un joueur qu’il rémunère chaque mois ?

Allons, soyons sérieux… D’ailleurs, comme l’a bien expliqué Ugo Mola dans nos colonnes, « quand j’entends le préparateur physique du XV de France évoquer le temps de jeu des internationaux, la seule chose que je crains, c’est l’effet Pygmalion : à force de n’entendre parler que de temps de jeu, certains vont commencer à cogiter… Sauf qu’au-delà du facteur athlétique, l’essentiel à préserver à mes yeux demeure la fraîcheur mentale. […] Enfin, en ce qui concerne « Antho », il ne doit pas abandonner ses espoirs de disputer la Coupe du monde. La marge est fine mais potentiellement, il peut revenir et nous l’aiderons de notre mieux en ce sens. » Parce qu’au final, s’il est une chose à blâmer, ce n’est ni le papa d’Anthony Jelonch, ni le staff du XV de France, encore moins celui de Toulouse. Simplement un système qui broie les hommes comme de la chair à canon, dont les dirigeants refusent de voir l’évidence et la nécessité de diviser par deux les matchs de championnat en le scindant en deux poules. Mais chut ! Les affluences sont bonnes, les audiences aussi et il ne faut surtout pas tordre le cou de la poule aux œufs d’or. Quitte à voir les meilleurs éléments des Bleus tomber un par un, sous le feu des blessures, cela va de soi…

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