Abonnés

Surgères veut rester un bastion

Par Gérard PIFFETEAU
  • Les Surgériens peuvent compter sur le président Christophe Richetta (à gauche) et le manager Jean-Pierre Ramade.
    Les Surgériens peuvent compter sur le président Christophe Richetta (à gauche) et le manager Jean-Pierre Ramade. Photo DR
Publié le
Partager :

Fédérale 2 - En souffrance en termes d'effectif, les Surgériens n'en restent pas moins compétitifs et se préparent à un nouvel envol.

Ne vous méprenez pas sur le club de Surgères et sa position en Charente-Maritime. Il en est l’un des bastions. Depuis sa montée en Fédérale en 1957 il n’est jamais redescendu, un cas sans doute unique dans la région, et sa vitrine est ornée de deux titres de champion de France en 1957 et 1997. Tout ceci pour dire que dans la commune de 6 500 âmes le rugby plaît et suscite un réel engouement. Sur le secteur, en Fédérale 2, le SCS est attractif, il est observé, pourtant le démarrage de sa saison a été contrarié par un contexte que le président Christophe Richetta explique sans acrimonie : "Entre les arrêts de carrière, la concurrence et les raisons professionnelles nous avons perdu 22 éléments et nous avons dû restructurer dans l’urgence. Face à l’inconnu nous avons fait le pari de recruter de jeunes joueurs qui pratiquaient en Honneur ou moins et aujourd’hui ils sont au niveau de la Fédérale 2. Le travail des entraîneurs Jonathan Dako et Charles N’Diaye-Preira et une préparation physique intelligente se sont révélés efficaces."

Cependant, les inquiétudes du début étaient bien réelles et aujourd’hui l’édifice est encore fragilisé par son manque d’effectif. La preuve, le club a été récemment incapable de présenter une réserve à Malemort. Ce n’était jamais arrivé. Selon les dirigeants, la difficulté serait conjoncturelle.

Ramade manager

Les Surgériens des capitaines Brian Dimeck et Jean-Baptiste Lamothe restent malgré tout compétitifs, une situation qu’apprécie Christophe Richetta : "Les perspectives sont bonnes. Nous nous préparons avec la volonté d’armer le club dans toutes ses couches pour la Fédérale 1 d’ici deux ou trois ans. Nous pensons avoir le potentiel. Si nous devions monter dès maintenant ce serait accidentel car nous n’avons pas l’effectif pour tenir une réserve en Fédérale 1 mais nous sommes en train de faire bouger le socle du club." Notamment avec l’intégration de l’ex Rochelais Jean-Pierre Ramade en qualité de manager et au sujet duquel le président ne tarit pas d’éloges : "Il a une notoriété, tout le monde l’écoute car ses propos sont frappés du bon sens. C’est limpide." Un autre événement va avoir toute son importance. À la rentrée le pharmacien Christophe Richetta va prendre sa retraite, il aura ainsi tout le temps de mettre en place ses idées novatrices. L’économie du SCS s’en trouvera "boostée".

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?