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Pro D2 - Pour se sauver, Montauban doit se reprendre sur la pelouse de Béziers

Par Yanis Guillou
  • Derrière leur capitaine Fred Quercy, ici en discussion avec l’arbitre, les Montalbanais vont tout faire pour sauver l’USM de la relégation. Photo Stéphanie Biscaye
    Derrière leur capitaine Fred Quercy, ici en discussion avec l’arbitre, les Montalbanais vont tout faire pour sauver l’USM de la relégation. Photo Stéphanie Biscaye - Stéphanie Biscaye
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Alors que la tension et le stress envahissent l’usm, les joueurs doivent s’unir pour sauver le club. Tout simplement.

Il est tout à fait logique qu’avec la saison qu’est en train de traverser Montauban, le moral ne soit pas au beau fixe. Entre les ambitions avortées, le licenciement de David Gérard, la colère véhémente des supporters et dernièrement les défaites cruelles dans les dernières minutes, certaines tensions sont apparues au sein du club, mais aussi dans le vestiaire montalbanais. Éminemment frustrés, par la situation, les joueurs et le staff ont exprimé, chacun de leur façon, leur désarroi. Cela n’arrangeant en rien la crise que traverse actuellement le club en cette fin de saison. Mais après une semaine de vacances qui arrivait au bon moment, le discours proclamé est désormais celui de rester unis, quelle que soit la situation de chacun, afin de sauver l’USM. "Le discours n’est pas compliqué. Il y a une semaine de repos où tu demandes à tout le monde de ne pas penser au rugby, de se libérer. Et en ce début de semaine, la seule chose qui est demandée, c’est d’être concerné à 200 %", lâchait le capitaine Fred Quercy.

"Ça fait plusieurs mois que l’ambiance est raide"

Le troisième ligne insistait aussi sur la notion d’impliquer tout le monde en cette fin de saison, alors que certains joueurs ne sont pas encore fixés sur leur avenir et que d’autres se sont déjà vu signifier qu’ils ne seraient plus utilisés et sont actuellement en marge du groupe. "Ceux qui vont partir, ceux qui ne savent pas, ceux qui ne jouent pas, il faut que tout le monde fasse le minimum pour sauver le club. Et puis mettre de l’envie, même si c’est compliqué car ça fait plusieurs mois que l’ambiance est raide." La mission est claire et Montauban dispose, c’est certain, des armes nécessaires pour mener à bien le défi : des joueurs de qualité – même si peu en confiance – et un calendrier, quoi qu’on en dise, favorable. "On a sept matchs à jouer qui sont tous des tournants. On reçoit quatre fois et on sait qu’on n’a pas le choix de toute façon. Il faut se respecter un minimum", assumait Quercy. Pierre-Philippe Lafond se montrait lui davantage prudent : "Je ne considère pas que notre calendrier soit favorable. Et surtout, nous ne comptons que sur nous." L’USM a son destin entre ses mains et doit s’unir pour ce sprint final et pour l’avenir du club et des salariés.

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