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6 Nations 2023 - Blair Kinghorn a montré la voie aux Écossais

Par Ghyslain Le Roy
  • Blair Kinghorn a montré la voie aux Écossais
    Blair Kinghorn a montré la voie aux Écossais SUSA / Icon Sport - SUSA / Icon Sport
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L’Écosse a terminé sa campagne 2023 par une victoire bonifiée, en battant l’Italie, mais cela n’a pas été simple sur la pelouse de Murrayfield.

Dans une rencontre ou il n’y avait pas grand chose à perdre et rien à gagner, les Écossais ont signé leur troisième victoire du Tournoi des 6 Nations. Si, sur le terrain, tout n’a pas été parfait pour les joueurs de Gregor Townsend, un homme à néanmoins su tirer son épingle du jeu dans son jardin de Murrayfield : titularisé à l’ouverture en raison du forfait de Finn Russell, Blair Kinghorn a conduit les siens vers ce succès. Auteur de vingt-et-un points et un triplé à la clé, il s’est mué en véritable patron pour pallier l’absence des stars habituelles et permettre à l’Écosse de décrocher une troisième place dans cette édition 2023.

Cuillère de bois pour l’Italie

Omniprésent dans le jeu, le demi d’ouverture qui évolue sous les couleurs d’Édimbourg, a été une menace constante pour une défense italienne souvent aux abois. Tranchant dans ses courses, il s’est notamment offert un dernier essai après une relance de cent mètres sur la sirène, pour crucifier la Squadra azzurra et sceller définitivement le sort de la rencontre. « Il s’est très bien débrouillé », a déclaré Townsend au moment d’évoquer la performance de son ouvreur. « Blair a un bon jeu de course, donc quand il a l’occasion de s’attaquer à la défense, nous l’encourageons à le faire. Ses courses et sa confiance, pour s’attaquer à la défense ont conduit à son triplé, bravo à lui.  Contrat rempli donc pour l’arrière polyvalent qui a relevé avec brio le défi de remplacer Russell en position de maître à jouer.

La Nazionale avait pourtant débuté ce Tournoi remplie d’ambition. Avec une génération dotée de certains talents, à l’image du Toulousain, Capuozzo ou du Montpelliérain Garbisi, elle espérait éviter une énième dernière place. Malheureusement pour elle, pour la douzième fois de son histoire, l’Italie écope de la cuillère de bois. Alors, oui, son nouveau prodige, Ange Capuozzo, manquait à l’appel, après s’être blessé contre l’Irlande. Mais sous le ciel d’Édimbourg, la sélection de Kieran Crowley n’a pas démérité et est même passée proche de s’imposer. Seulement, voilà, trop brouillons en phase offensive, les coéquipiers de Garbisi ont encore pu mesurer l’écart qui les sépare des grandes nations phares européennes.

Durant la majeure partie du match, les Italiens ont subi les attaques écossaises et se sont confrontés à Van der Merve et Kinghorn en état de grâce. Mais cette Italie-là, à l’image de son Tournoi, n’a pas rendu les armes pour autant. Dans un sursaut d’orgueil, elle est revenue dans la partie peu après l’heure de jeu avec un essai de son arrière du jour, Tommaso Allan. Insuffisant, néanmoins, pour rééditer l’exploit de Cardiff, et à l’issue d’un ultime assaut sur la ligne d’en-but adverse, l’Italie se voit crucifier sur un contre de cent mètres par l’homme du jour, Blair Kinghorn.

Mais malgré son classement final, cette équipe a peut-être prouvé qu’elle n’est plus cet adversaire facile et qu’il faudra compter sur elle lors des prochaines échéances.

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