Nationale - Anthony Bajart (Suresnes) : «Vite repartir sur du positif»

À l’exception de Cognac qui est en grande difficulté, votre équipe est dernière du classement dans le domaine de la défense. Votre goal-average négatif est très important. Depuis la reprise du mois de janvier, vous avez encaissé des défaites sévères. Cette mauvaise constante est-elle devenue un sujet d’inquiétude ?

Oui, c’est le sujet du moment. Nous avons fait le constat que depuis la reprise du mois de janvier, nous encaissons en moyenne 38 points par match. C’est beaucoup trop, même si certaines de nos défaites ont été subies contre des équipes en pleine forme, qui jouent le top 6 ou la montée en pro D2. La semaine "off" a fait beaucoup de bien. Elle a permis d’analyser tout ça, et de régénérer les corps et les esprits. Nous nous sommes rendus compte de nos défaillances. Dés cette semaine, nous avons retravaillé sur ce secteur. C’est le secteur primordial pour espérer quelque chose sur les matchs venir.

À quoi tient cette défaillance ?

Il existe des raisons objectives, et notamment le nombre de blessures importantes que nous avons déplorées. Cela a toujours un impact. Mais cela n’explique pas tout. Notre efficacité au placage n’est pas optimale. Nous perdons trop souvent les contacts, ou bien nous plaquons à plusieurs. Si bien que nous sommes très souvent en sous nombre sur le rideau défensif, ce qui nous obligé à adopter une attitude de contrôle, un peu sur le reculoir. Nous perdons du terrain sur chaque temps de jeu, et nous finissons par prendre des essais. C’est un peu ça le schéma.

Votre début de saison était conforme à l’ambition du club de jouer la qualification, et puis le soufflé est retombé. Pourquoi selon vous ?

J’en reviens au nombre de blessures. Nous avons des joueurs vraiment importants qui nous ont manqué. Des joueurs dominants sur le début de saison, qui nous permettaient d’être sur l’avancée ou qui créaient des exploits individuels. On a eu du mal à trouver les solutions offensives sans eux. Nous sommes devenus moins efficaces et moins dangereux par rapport à nos adversaires.

Vous êtes-vous fixés des objectifs pour la fin de saison ?

Nous nous sommes tous retrouvés lundi en nous disant que nous traversions un moment compliqué et qu’il fallait vite repartir sur quelque chose de positif. Il nous reste cinq matchs. Nous récupérons des forces vive. Personne ne veut lâcher. L’ambiance est très bonne, le groupe réagit bien. Mais nous sommes frustrés, forcément. Nous avions tous l’objectif d’essayer de jouer le top 6, et nous devons défendre notre onzième place. Rennes n’est pas encore relégué, nous l’avons dans un coin de notre tête. Hyères nous talonne. Nous jouerons la fin de saison avec l’envie de gagner à nouveau des matchs. Cela ne nous est pas encore arrivé en 2023.