Pro D2 - Au bout du suspense, Béziers s'impose à domicile face à Carcassonne

  • Maxime Espeut
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Publié le Mis à jour
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Après avoir concédé deux essais dès le début de la partie, les hommes de Christian Labit ont inversé le cours de ce match. Dans l'Hérault, les Canaris sont passés très près de signer une victoire importante dans la course au maintien (18-17). D'un souffle, Béziers confirme sa victoire acquise la semaine dernière à Montauban.  

Cela avait tout du match parfait. Une victoire acquise de longue lutte sur la pelouse du voisin héraultais, en pleine course au maintien. De quoi marquer un vestiaire et envoyer un signal très fort à la concurrence. Qui plus est après le succès bonifié de la semaine passée face à Mont-de-Marsan. Vraiment, Carcassonne tenait le match idéal, face à Béziers, vendredi 24 mars, jusqu'à la dernière minute du match. Et une dernière pénalité réussie par Victor Dreuille.

Béziers démarre fort

Comme ils ont bien terminé le match, les Biterrois l'avaient très bien démarré. Passé une première pénalité convertie par Dorian Jones (2e, 0-3), pratiquement sur le coup d'envoi, les locaux prennent possession du ballon et du camp adverse. Tranchants et inspirés, ils inscrivent deux essais dans le premier quart d'heure par Plazy (11e, 5-3) puis Barrere (14e, 12-3). 

Béziers n'a plus grand-chose à jouer en cette fin de saison, mais entend jouer à fond ce choc pour la suprématie régionale. Mais après avoir inscrit les deux premiers essais du match, la révolte audoise ne se fait pas attendre. 

Dès lors, le match change totalement. Et les hommes de la Cité entament le siège de la ligne d'en-but biterroise. Pendant plus de quinze minutes, tout y passe. Les touches, les picks and go, les charges au milieu du terrain avec Puletua mais surtout... les fautes biterroises. 

Le siège cathare

En défendant leur ligne, Maxime Espeut en tête, et ses coéquipiers, commettent un grand nombre de fautes. Ils sont souvent pénalisés et écopent même de deux cartons jaunes (Plazy puis Zabala). Mais l'essentiel est sauf puisque la ligne tient... jusqu'à un essai de Clavieres (37e, 12-8) à quelques minutes de la mi-temps.

Au retour des vestiaires, la partie s'équilibre. Les deux équipes s'échangent le ballon, mais aucune ne parvient à casser la ligne de défense adverse. L'ASBH continue à être pénalisé et les Carcassonnais en profitent. Alors qu'il rejoindra Béziers à l'intersaison, Samuel Marques salue ses futurs coéquipiers en enchaînant les pénalités (49e, 62e, 73e). 

Carcassonne enfonce Béziers mais...

Dans le stade, les visiteurs, venus en nombre se font entendre. Pour la cinquième fois de la saison, les locaux, eux, voient le vent de la défaite souffler dans leurs oreilles. Il ne peut en être autrement tant Carcassonne déroule en cette fin de partie. Les Jaunes ne concèdent rien et avancent même sur les longues séquences défensives. On joue la 73e minute quand, sur une énième pénalité en mêlée, Marques donne l'avantage aux siens. 

Mais dans un dernier sursaut d'orgueil, les dauphins biterrois devenus orques à Montauban mettent le mode requin. Le même qui avait été aperçu pour défendre leur ligne dans le premier acte. Ils l'ont décidé, ils ne perdront pas ce soir. Dreuille rate une première occasion de donner la victoire aux siens. Mais, mieux placé quelques minutes plus tard, il réussit une pénalité à quarante mètres des poteaux (80e, 18-17).

Dreuille en sauveur

La sirène retentit. Le public et les joueurs explosent de joie. Béziers n'avait rien à jouer, si ce n'est son honneur, ce soir. Ce dernier est sauf. Pour Carcassonne, le match parfait aura duré quelques secondes de trop. La bagarre pour le maintien se poursuit. 

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