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Pro D2 - Aurillac s'impose et soupire face à Soyaux-Angoulême

Par Tristan FAILLER
  • A.J Coertzen avec le maillot aurillacois
    A.J Coertzen avec le maillot aurillacois Icon Sport
Publié le
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Dans une fin de match irrespirable et effrénée, Aurillac s’est imposé en résistant en fin de rencontre, Secoués par une belle formation de Soyaux, le maintien tend plus que jamais les bras aux Cantaliens.

Croyez-nous, si l’on avait réuni tous les soupirs de soulagement soufflés dans l’enceinte de Jean-Alric, on aurait pu faire tourner aisément la ferme éolienne de la Chapelle-Laurent. "Un grand ouf de soulagement", disait le deuxième ligne Martial Rolland juste après la rencontre. Après une démente débauche d’énergie, le Stade aurillacois a su résister, l’emporter et faire un grand pas de plus vers un maintien où il ne reste plus qu’à passer le talon. Le capitaine du navire Roméo Gontinéac plaisantait presque à propos de ces scénarios à tension, mal récurrent cette saison dans le Cantal : "Le pire, c’est qu’on s’habitue à ce stress, ce n’est pas bien. La victoire est là, la performance pas forcément, mais on avance." Et pour cause, intéressants et conquérants lors du premier acte, les coéquipiers de Rolland prennent le score rapidement. Un essai d’Antoine Aucagne parfaitement servi par son numéro 8 Latuka Maïtuku, auteur d’une belle passe dans sa chute, lance le match dès les premières minutes. Le pied de l’ouvreur local ajuste parfaitement les perches et voilà qu’à la pause, avec un 13 à 3 en poche, tout va pour le mieux. 

La peinture mais pas le pinceau

Mais il fallait s’en douter, Vincent Etcheto et sa bande n’allaient pas subir en silence. La révolte est sonnée et de quelle manière ! En chœur, les Angoumoisins envoient du jeu à outrance, avec un style certain, pour tenter de faire sauter le verrou adverse. Marvin Lestremau d’abord, tout proche de l’essai, voit d’abord son ballon éjecté de ses mains après un retour héroïque de A.-J. Coertzen. Puis, dans la foulée, la mêlée charentaise met sur les talons son opposante pour montrer leur volonté de dominer partout. Ou encore cette séquence impressionnante de trois minutes continues à la 74e qui s’est achevée avec des mains sur la tête et des genoux au sol. Une rencontre emballante, mais épuisante. "Les capots étaient ouverts à la fin du match, un peu plus à Aurillac que chez nous parce qu’on a imposé beaucoup de rythme. Encore une fois, ce rugby qu’on propose ne sera validé que si on sait être efficaces dans les zones importantes !", regrette le manager Vincent Etcheto. Si l’essai du talonneur entrant Avei est important pour le bonus défensif glané, il est un moindre mal au vu des nombreuses munitions vaines. Le capitaine Gautier Gibouin cible, lui, l’imprécision de sa formation : "Toutes les fois où l’on a réussi à revenir au score, on n’a pas été propres sur nos sorties. Nos demis de mêlée n’ont pas été dans le confort, ils ont eu des ballons pourris pendant cinquante minutes et ce soir, c’est ce qui nous tue aussi."

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