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Pro D2 - Grenoble, du point de rupture au point d’honneur

Par Nicolas Zanardi
  • Thomas Fortunel et ses coéquipiers ont réussi à décrocher un point de bonus défensif en fin de rencontre
    Thomas Fortunel et ses coéquipiers ont réussi à décrocher un point de bonus défensif en fin de rencontre Icon Sport - Icon Sport
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PRO D2 - À deux doigts de concéder le bonus offensif à Oyonnax par leur indiscipline, les Isérois ont réussi à s’offrir au bout du suspense un bonus défensif essentiel dans l’optique du sprint final (24-28). Grenoble conserve sa deuxième place grâce à cet essai dans les derniers instants.

Depuis combien de temps le Stade des Alpes n’avait-il pas été à pareille fête, copieusement garni par 12 000 spectateurs pour une ambiance digne du Top 14 ? Depuis bien trop longtemps, assurément. Beaucoup trop, en tout cas, pour ne pas constituer une forme de découverte pour l’immense majorité de l’équipe iséroise, particulièrement excitée par l’événement, jusqu’à en déjouer…

Car si le FCG sut imposer à Oyonnax un défi d’une intensité exceptionnelle, celui-ci n’a pas réussi à se maîtriser totalement du point de vue de la discipline, offrant à l’arbitre Jérémy Rozier (légitimement sur les nerfs après avoir été privé de Clermont-Brive…) trop d’occasions de se le mettre à dos… "On a tous fait des fautes, chacun a commis la sienne même si j’ai en mémoire une ou deux situations où nous sommes pénalisés sévèrement, pointait le capitaine Steeve Blanc-Mappaz. En deuxième période, l’échange avec l’arbitre a été coupé, c’est ça qui est dommage. Après, ce qui est certain, c’est qu’il vaut mieux que ça arrive maintenant. Nous n’étions que quelques uns dans l’équipe à avoir connu les grosses ambiances au Stade des Alpes, mais désormais, c’est une expérience que l’équipe a en commun. Je ne sais pas si l’on recroisera Oyonnax, en tout cas on a envie de revivre des moments comme ça, et on donne rendez-vous au public contre Mont-de-Marsan (le 7 avril) car ce sera encore un match important."

"La fierté prend le pas sur la frustration"

Une échéance avant laquelle le FCG devra certes trouver des solutions pour maîtriser plus encore ses émotions et son engagement à la limite de la règle, tout en conservant cet enthousiasme et cette folie qui peuvent faire sa force. "Quand on est capable de remonter cent mètres à la dernière minute alors qu’on a joué plus de la moitié du match à 14, voire 13, la fierté prend le pas sur la frustration et la déception, soufflait le manager isérois Fabien Gengenbacher. On n’a jamais baissé les bras devant un stade plein qui nous a soutenus jusqu’au bout. Après, Oyonnax est une grande équipe et les grandes équipes, il faut les jouer à 15 contre 15." Une morale que les Isérois devront retenir, s’ils veulent continuer à rêver "d’une demi-finale à la maison" ainsi que l’assumait le jeune talonneur Barnabé Massa…

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