Abonnés

Top 14 - Face à Pau, ce n’était pas le vrai Bayonne...

Par Edmond Lataillade
  • Rémy Baget et les Bayonnais ont perdu pour la première fois de la saison à domicile.
    Rémy Baget et les Bayonnais ont perdu pour la première fois de la saison à domicile. Icon Sport - Icon Sport
Publié le
Partager :

L’Aviron bayonnais s’incline pour la première fois de la saison à domicile. Devant 39 000 personnes. Une fête inachevée qui met sûrement fin à des rêves de Top 6.

La déception est à l’image de l’événement. "On a tous mal au cœur", lâche Pierre Huguet. "On est tristes, surtout pour les supporters", rajoute Guillaume Rouet. "Ça fait mal", pour Grégory Patat. Tomber alors que la fête la plus belle de la saison prenait forme. L’Aviron n’a pas montré son vrai visage, celui enthousiaste qui fait de son parcours une saison des plus réussies. Même si on en demande toujours plus à une formation qui n’a jamais déçu. Naturel. Mais les limites sont là. Guillaume Rouet, toujours à la pointe, jamais décevant, cadre d’une équipe qui enchante, avançait quelques explications à ce que d’aucuns appellent un coup d’arrêt. L’Aviron était-il en marche vers quelque chose d’inédit, une qualification qui se posait en filigrane ?

"On n’a pas le niveau pour être dans le top 6, reconnaissait le demi de mêlée. Bizarrement, depuis qu’on en parle, on fait deux matchs très moyens. Inconsciemment, quand tout le monde commence à te parler du top 6, tu ne prends peut-être pas les matchs de la même manière. L’agressivité était plus du côté de Pau. Ça nous remettra la tête à l’endroit. J’espère qu’on montrera une autre image dès le prochain match et qu’on reviendra sur ce qui fonctionnait en début de saison."

Grégory Patat a, d’emblée, mis le doigt sur la principale défaillance de sa formation. L’absence de collectif. "On a fait du 1+1+1+1. Nous, nous avons besoin d’un collectif fort. Je n’ai pas trouvé notre équipe." Il en a découlé alors ces erreurs techniques, ces ballons lâchés, ces occasions envolées, ce match perdu, le premier à domicile. "Notre jeu manquait de verticalité. Quand tu veux être une équipe dominante, il faut enchaîner les tâches positives, mettre à mal l’équipe adverse. On a fait le yoyo. Un coup c’est bien, un coup ça ne l’est plus."

"On va voir si on est une équipe solidaire..."

L’Aviron était-il capable de prétendre au top 6 ? Avec une victoire face à Pau, il aurait eu encore des raisons d’espérer. "Ça fait deux fois qu’on rend la même copie (Perpignan et Pau), explique le manager. On avait l’opportunité de rentrer dans le top 6 et de s’y ancrer. Et on n’y arrive pas." Face à deux équipes qui jouent le maintien. "Si on rajoute Brive, ça fait trois. C’est notre réalité. Notre début d’histoire qui veut ça. On a fait tomber beaucoup d’équipes à Jean-Dauger. Mais pour aller décrocher cette sixième place, il faut gagner chez les mal classés. C’est la règle du top 6. Il faut savoir appuyer sur la tête de ceux qui sont au fond du classement."

Bayonne a peut-être fait une croix sur le top 6 mais ne finira pas le championnat en roue libre… Grégory Patat pose les nouvelles bases : "On va voir si on est une équipe solidaire, une grande équipe qui a la capacité à se relever."

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?