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Nationale - Bourg-en-Bresse : Cyril Veyret prêt à raccrocher

Par Julien VEYRE
  • Après 7 saisons à Bourg-en-Bresse, Cyril Veyret rangera son maillot violet dans quelques semaines
    Après 7 saisons à Bourg-en-Bresse, Cyril Veyret rangera son maillot violet dans quelques semaines Icon Sport - Icon Sport
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Après 13 saisons en pro dont 7 à Bourg-en-Bresse, le deuxième ligne rangera son maillot violet dans quelques semaines.

Des dernières mêlées à pousser, quelques zones de ruck à nettoyer et une poignée de voyages en bus à apprécier. Dans quelques semaines, la carrière de Cyril Veyret s’observera dans le rétroviseur. Formé à Grenoble puis passé par Tarbes, le deuxième ligne est désormais un véritable Bressan. Depuis 2016, il compile 119 matchs sous les couleurs burgiennes. Il a connu deux montées en Pro D2, deux relégations aussi. Et au bout de cette saison de Nationale, "Cyssou" raccrochera donc.

Le gaillard (1,95m, 122 kg) a fêté ses 35 ans en janvier et son corps lui rappelle parfois qu’il a déjà beaucoup donné à ce sport. Pour lui, fini le rugby professionnel au bout de cette saison. "Physiquement, c’est plus difficile de se remettre des rencontres, reconnaît le Bressan. Le match reste un moment à part. Tu te donnes à fond et cela fait moins mal que le reste. Mais ça laisse plus de traces, plus longtemps".

Un autre "papa" du vestiaire violet de ces dernières années s’en ira. "Si je peux soigner ma sortie et finir les armes à la main, je serai content, glisse-t-il. Continuer d’apporter ma petite pierre à l’édifice et que l’on finisse du mieux possible. Mais ce n’est qu’un petit bout du chemin, ce qui a été fait en amont est aussi important".

Des moments à ne pas galvauder

À Bourg, le solide gaillard aura accumulé les bons souvenirs. Avec en point d’orgue la fameuse saison 2018-2019, un exercice où l’USB a battu le record de points d’un club finalement relégué (avec 60 unités). "L’apothéose restera ce match face à Oyonnax juste avant Noël (21-17, décembre 2018), s’éclaire Cyril Veyret. Nous étions les petits poucets, cette rencontre a renforcé l’osmose avec le public. Un supporter d’une soixantaine d’années est venu nous remercier en pleurant. C’était fort. Si nous avons bien une mission, c’est d’être vecteurs d’émotions, de fédérer les gens et de les rendre heureux. Cela avait été exacerbé sur ce match-là, les planètes étaient alignées".

Désormais, Cyril Veyret a véritablement pris conscience qu’une page allait se tourner. "Plus la fin approche, plus il y a l’envie de savourer. J’essaie de profiter de chaque instant, des derniers moments avec l’équipe, du vestiaire, des trajets en bus et des jeux de cartes. J’essaie de ne rien galvauder". Le Bressan d’adoption partage son vécu à ses jeunes partenaires : "Même s’il y a désormais beaucoup de joueurs qui ne sont plus de ma génération, j’aime bien être avec eux. Je ne sais pas si je leur apporte quelque chose mais eux me le rendent bien. C’est cela qui va me manquer le plus. Pas forcément de prendre des coups sur le terrain mais le côté équipe. Vivre des galères ensemble et des moments intenses. Même si cette année, c’est plus dur".

Une fois le maillot violet rangé, Cyssou restera dans le coin. Sa compagne est bressane et un petit Gabriel est venu animer leur foyer. Sa reconversion est programmée, elle sera dans le milieu des assurances. "Je vais faire un grand écart…" se marre Cyril Veyret. Il reviendra à Verchère. Installé en tribune. D’une autre manière, il continuera de pousser derrière les Violets.

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