Top 14 - Ibrahim Diallo (Racing 92) : "On a retrouvé notre âme de chiens de la casse"

Par Marc Duzan
  • Ibrahim Diallo, flanker du Racing 92 lors de la victoire au Stade français
    Ibrahim Diallo, flanker du Racing 92 lors de la victoire au Stade français Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
Partager :

Quelques jours après le derby francilien remporté par le Racing à Paris, le flanker Ciel et Blanc Ibrahim Diallo revient sur les ressorts de ce match et se projette, aussi, sur le huitième de finale de Challenge européen…

Face au Stade français dimanche dernier, le Racing a montré un visage conquérant (13-17). Comment l’expliquez-vous ?

Déjà, on avait besoin de points pour espérer accrocher la qualif. Et puis, nous avions encore en tête la déculotée du match aller (10-48), à Nanterre. Quel superbe soir de Noël on avait passé... Bref, on voulait laver l’affront pour les supporters, le président, le staff et nous y sommes parvenus.

La défense du Racing, si critiquée depuis le début de saison, a clairement retrouvé des couleurs face au Stade français…

Il fallait qu’on retrouve notre âme énervée, notre âme « chiens de la casse ». On avait perdu tout ça, ces dernières semaines. Pour préparer ce derby, on a donc tout donné à l’entraînement, mangé de la défense à longueur de séances. Ca a payé.

Après le match, votre manager Laurent Travers a débarqué en conférence de presse avec, sur la tête, un casque de karting. L’avez-vous chambré, après ça ?

Avant le match, on avait vu passer quelques tweets (le Stade français avait ironiquement comparé le Racing à un karting, N.DL.R.)… Les coachs se sont servis de ça pour nous piquer un peu plus même si nous étions déjà remontés comme des coucous…

Laurent Travers a tenu à répondre à la provocation parisienne avec une pointe d'humour ! https://t.co/9LmqfLdFcW

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) March 27, 2023

Et le casque, alors ?

On avait lancé un défi à Toto (Laurent Travers) : si on gagnait à Jean Bouin, il devait arriver en conférence de presse avec ce casque de karting. Il l’a fait avec grand plaisir et ça nous a fait rigoler, oui…

Quelle importance revêt pour vous ce huitième de finale de Challenge européen ?

Il y a un titre au bout. Nous jouerons le championnat et le Challenge Cup à fond. Il faut gagner quelque chose, cette saison.

Que savez-vous de ces Lions de Johannesbourg ?

C’est la plus méconnue des franchises sud-africaines mais c’est une équipe qui tape fort, qui est très dense et qui nous mettra forcément à rude épreuve. Les Lions ont l’habitude d’évoluer en altitude (Johannesbourg se trouve à 1753 mètres d’altitude, N.DL.R.) et tenteront de nous asphyxier en jouant de partout...

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?