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Pro D2 - Les Grenoblois n’ont pas levé les doutes

Par Guillaume CYPRIEN
  • L'équipe de Grenoble au complet
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Après deux défaites consécutives, les Isérois se sont relancés par une victoire bonifiée à l'issue d'un match un peu trop décousu.

Comme depuis le départ de la saison, entre cette équipe de Massy batailleuse et entreprenante, et ce visiteur grenoblois de plus grand standing, la différence entre le petit Poucet et les autres s’est faite essentiellement sur la capacité à franchir la ligne. Huit fois au moins, les Franciliens sont rentrés avec le mord aux dents dans les vingt-deux mètres isérois, et seulement une fois ils en sont sortis en levant les bras. Le paradoxe de la situation réside dans le fait qu’ils aient tiré les premiers, sur leur première occasion, malgré un début de match défavorable, avant de gâcher une à une toute leurs autres opportunités. Leurs adversaires ont beaucoup mieux exploité leurs munitions, et à la fin, dans un match à peine déséquilibré, la lanterne rouge a concédé sur son terrain pour la première fois de la saison, le bonus offensif à son vainqueur. Il est une marque de réussite un peu exagéré en regard de la prestation d’ensemble de ce quinze grenoblois parfois laxiste dans son moment de rédemption.

Un peu trop d’aisance

Freiné au classement par ses deux dernières défaites concédées à Angoulême puis à la maison contre Oyonnax, il s’était déplacé pour disputer un match sérieux. De point de bonus offensif, "il n’en était pas question", commentera l’entraîneur Nicolas Nadau. "Nous savions que cette équipe de Massy pouvait nous surprendre, et elle en avait surpris plus d’un avant nous. Nous voulions nous retrouver dans une forme de sérieux." Une petite chistera par ci, une passe audacieuse par-là, ou des intentions de jeu vers les extérieures sans être toujours portées de grande consistance, ont trahi un sentiment de trop d’aisance. À la mi-temps dans les vestiaires, un recadrage a reclassé cette légèreté dans une forme de rigorisme plus affirmée. À l’image du centre Romain Trouilloud reprenant davantage les affaires en main au centre du terrain, les Grenoblois ont laissé moins de place à leur fantaisie, au profit d’une plus grande maîtrise. Il leur fallu quarante minutes de gesticulation avant de recentrer réellement leurs intentions.

À l’heure de recevoir vendredi prochain les concurrents de Mont-de-Marsan, pour ce qui ressemble au premier match de phase finale de la saison, dans cette rencontre déterminante au gain de la deuxième place du classement, qui offrira aux côtés des Oyonnaxien une qualification directe en demi-finale, cette première mi-temps des Grenoblois est apparue légèrement hors contexte. Pour les Massicois, un peu écrasés par ce revers en forme de déroute, "il nous reste quatre rencontres pour remporter un dernier succès, souriait Jean-Baptiste Dimartino dans sa déception, leur entraîneur des trois-quarts. L’équipe mérite autre chose avant de redescendre, elle le montre à chacune de ses sorties".

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