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Champions Cup - Toulouse doit se (re)faire maul

  • Cyril Baille (Toulouse), face aux Bulls.
    Cyril Baille (Toulouse), face aux Bulls. Icon Sport - Icon Sport
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Insuffisamment efficaces sur leurs ballons portés depuis le début de la saison et moins encore la semaine dernière face aux Bulls, les Stadistes vont pourtant devoir s’employer dans cet exercice face aux Sharks, impressionnants de maîtrise et de puissance face au Munster.

Loin de nous l’idée d’aller chercher des poux sur la tête ou autres défauts dans la cuirasse de Toulouse, allez. Reste que les plus critiques envers leurs performances sont souvent les Toulousains eux-mêmes et qu’à ce titre, comme en atteste le fait d’entendre Ugo Mola répéter à plusieurs reprises durant sa conférence de presse sa stupéfaction devant les "trois ballons portés en sprint" réalisés par les Sharks face au Munster. Manière de pointer l’un des grands axes de préparation de son équipe mais aussi de piquer l’orgueil de ses "gros" au sujet d’un exercice qui n’a jamais vraiment été exactement leur domaine de prédilection. D’autant que se présenteront face à eux rien de moins qu’un ancien entraîneur maison, qu’une bonne moitié du pack stadiste a par ailleurs côtoyé en équipe de France, dont les ballons portés après touche ont toujours constitué le fonds de commerce, et qui ne rêve de rien d’autre que se rappeler au bon souvenir d’Ernest-Wallon.

L’absence d’Etzebeth, le bon plan ?

On exagère ? Pas tant que ça, au vrai… Car si les Stadistes n’ont probablement aucun équivalent en France, en Europe et peut-être même dans le monde lorsqu’il s’agit d’évoluer dans le désordre, Toulouse connaît ses - relatives - difficultés quand ses adversaires parviennent à les cantonner au niveau du combat collectif. Il n’est à ce titre pas anodin de noter que les équipes qui lui opposent le plus de difficultés sont le Leinster et La Rochelle, les références européennes au niveau des ballons portés, tandis que le Munster, même moins flamboyant que par le passé, a réussi l’an dernier à pousser Toulouse jusqu’aux prolongations, principalement grâce à cet atout…

Les raisons profondes à ces difficultés ? On les ignore mais les faits sont là, têtus : même lorsqu’il fut champion en 2019, le Stade l’avait été sans inscrire un seul essai sur ballon porté de la saison. De quoi générer un travail de fond qui avait payé dès l’année suivante, dont Toulouse avait récolté les fruits en décrochant son doublé en 2020-2021. Sauf que depuis, la machine s’est à nouveau enrayée, (re) mettant le Stade face à son unique limite. D’ailleurs, si Toulouse conserve une certaine efficacité près des en-but adverses grâce à ses pénalités jouées à la main, où Meafou règne en maître, Ugo Mola n’en apprécierait pas moins de voir ses hommes retrouver du mordant sur leurs pénaltouches, histoire de gaspiller moins d’énergie à pilonner. Le manager l’a d’ailleurs souligné de lui-même, dimanche dernier… Alors, sachant que la poutre Eben Etzebeth (blessé face au Munster) ne sera pas de la partie, l’heure est peut-être venue pour les avants toulousains de se (re) faire maul et de prendre les Sharks sur leur présumé point fort, comme un champion doit savoir le faire…

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