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Pro D2 - Christian Labit (Carcassonne) : "Ne pas dépendre des concurrents directs"

Par Didier NAVARRE
  • Christian Labit (Carcassonne)
    Christian Labit (Carcassonne) Midi Olympique - Stéphanie Biscaye
Publié le
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Le manager de Caracassonne Christian Labit veut que ses troupes aillent chercher le maintien elles mêmes et ne dépendent pas des résultats des autres équipes.

Le succès face à Biarritz, fait-il partie des matchs les plus aboutis de la saison ?

Pas vraiment, mais il fait partie des matchs qui ont été dans l’ensemble bien maîtrisés en termes de gestion et dans l’investissement défensif. Dans ce domaine, Aurélien Cologni avait bien préparé le groupe. En ce qui concerne le match le plus abouti, je citerais le précédent à domicile face à Mont-de-Marsan. Tout d’abord, sur le plan comptable, nous prenons le point du bonus offensif. Sur le plan du jeu, tout a bien fonctionné. Les hommes que nous avions alignés ce soir-là avaient bien respecté les consignes. D’autre part, le système de jeu proposé par le Stade montois nous convient plus que celui d’Oyonnax

Il reste désormais quatre matchs pour obtenir le maintien. Pour aborder ces quatre rendez-vous, l’USC est-elle en mode phase éliminatoire ?

Quand on regarde le classement, Carcassonne joue le maintien au même titre que Montauban, Soyaux-Angoulême et Rouen. On dispute le maintien tout en jouant chaque vendredi un match de phase éliminatoire. C’est le discours que nous tenons aux joueurs depuis quelques semaines. Agen sera un huitième de finale, Vannes un quart de finale, Montauban une demi-finale et Provence Rugby une finale. Dans notre situation, on a adopté le mode phase éliminatoire. La saison passée pour se retrouver dans le top 6, nous étions dans la même configuration et le même état d’esprit.

À l’aller, vous vous êtes imposés, 21 à 20. Quelles seront les clés pour chercher un résultat positif à Armandie ?

Le système de jeu agenais est proche de celui de Béziers que nous avons rencontré il y a quinze jours. C’est une formation bien en place, forte dans l’occupation, la pression, la défense. Je ne pense pas que nous effectuons ce déplacement au meilleur moment surtout après la défaite à domicile face à Montauban. Notre salut va passer par le jeu et les hommes. Nous avons la chance de récupérer des joueurs cadres comme Jordan Puletua au centre, Romain Manchia qui a été longuement éloigné des terrains. Ces deux joueurs et d’autres nous amènent une plus-value. Si nous jouons avec le même état d’esprit que celui face à Mont-de-Marsan et Biarritz, on peut faire quelque chose.

Agen comptabilise cinq défaites à domicile. Vous accordez une importance à ce chiffre ?

C’est vrai, c’est paradoxal. Agen occupe la quatrième place avec cinq défaites à la maison. En revanche les Agenais se sont imposés à six reprises à l’extérieur. Il y a des équipes qui ne maîtrisent pas la pression à domicile. Dans ce championnat, tout le monde a perdu à domicile au moins une fois. C’est arrivé à Oyonnax. Ce soir, on joue à l’extérieur, il y a toujours un inconvénient pour l’équipe qui se déplace.

Le maintien, peut-il se jouer lors de la dernière journée à l’occasion de la réception de Provence Rugby ?

Quatre équipes sont concernées pour le maintien. En quatre journées, tous les scénarios sont possibles. Je ne veux surtout pas dépendre du résultat des concurrents directs. Le message est clair, si Carcassonne se maintient, il le devra à Carcassonne. Il reste quatre matchs, le but c’est de capitaliser le maximum de points.

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