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Pro D2 - Grenoble, à la folie

  • Les Grenoblois peuvent exulter : ils ont renversé un match qui était fort mal embarqué et conservent leur place de dauphin d’Oyonnax. Photo Jacques Robert
    Les Grenoblois peuvent exulter : ils ont renversé un match qui était fort mal embarqué et conservent leur place de dauphin d’Oyonnax. Photo Jacques Robert
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Alors qu’ils comptaient neuf points de retard à autant de minutes de la fin, les isérois ont su soulever leurs adversaires et le stade des alpes pour sauvegarder leur place de dauphin.

C’est drôle comme les matchs à Grenoble peuvent se suivre et se ressembler… ou pas. Car au vrai, c’est bien à la fin de match contre Oyonnax que ce FCG-Mont-de-Marsan a laissé penser. Avec le même suspense, la même furia locale pour remonter le score et le terrain, à l’image de cet importantissime contest de Madeira sur sa ligne à la 68e. Les mêmes images, aussi, comme celle de ce ballon porté traversant, au même endroit du terrain, les vingt-cinq derniers mètres pour s’affaler dans l’en-but adverse, soulevant un stade des Alpes incandescent, au bord de l’hystérie collective. La différence, l’unique ? Elle est que cette fois, l’essai inscrit par Mathis Sarragallet au bout de ce maul dantesque n’était pas celui d’un bonus défensif, mais de la victoire. Une victoire fabuleuse de par son scénario, susceptible de faire oublier en une fraction de secondes 70 minutes remplies d’approximation. "Je ne vais pas vous mentir : personnellement, à un moment donné, j’ai commencé à baisser un peu la tête, admettait le héros de la rencontre Romain Trouilloud. On a été devant leur ligne plusieurs fois sans scorer, et eux marquaient chaque fois qu’ils entraient dans notre camp. Dans ma tête, je me suis dit : "c’est pas possible, on va encore passer à côté." Et en six minutes, on a renversé le match…"

Des "finisseurs" royaux

D’abord ? Il y eut ce coup franc récupéré en mêlée dans les 22 mètres montois et rapidement joué par Felipe Ezcurra, fruit d’un travail d’usure qui toucha enfin ses fruits. "Le déclic, pour moi, ça a été l’entrée de nos finisseurs qui nous ont apporté leur puissance, soulignait Steeve Blanc-Mappaz. À partir de là, les Montois restaient à trois ou quatre mecs par terre à la fin de chaque action. Je sentais que ça allait craquer…"

Symboliquement, c’est d’ailleurs le capitaine isérois lui-même qui se chargea de créer la première fissure, en négociant une merveille de 2 contre 2 dans le fermé pour servir d’une passe acrobatique son centre Romain Trouilloud. Le déclic avant ce ballon porté supersonique, conclu au pas de course par le talonneur Mathis Sarragallet, qui fit enfin passer le FCG devant au score. "C’est vrai que de l’intérieur, ça allait très vite, il fallait bien rester accroché, souriait le Voironnais. C’était une sensation énorme que de se relever dans l’en-but, face à nos supporters qui hurlaient." Et enfin la cerise sur le gâteau, avec ce deuxième essai de Romain Trouilloud, après une monumentale percée de Sarragallet sur 50 mètres. "J’aurais bien tiré encore cinq mètres de plus, mais j’ai entendu "Trouille" dans mon dos qui voulait marquer son doublé, alors j’ai préféré l’attendre, plaisantait le talonneur. Cette fin de match, ce bruit, c’était dingue. Quand on voit une ambiance comme ça, on n’a qu’une envie : revenir en demi-finale et faire un beau cadeau à nos supporters." Un objectif qui paraît toujours plus proche, à une semaine de la fin cet enchaînement fou de onze matchs qui a ramené le FCG sur les sommets…

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