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Pro D2 - La cabane est tombée sur les Montois

  • Leo BANOS (Mont-de-Marsan), face à Grenoble.
    Leo BANOS (Mont-de-Marsan), face à Grenoble. Icon Sport
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Auteurs d’une prestation solide pendant 70 minutes, les landais ont volé en éclats au bout d’un money-time cauchemardesque, qui les a vus concéder 21 points en 5 minutes.

Faut-il croire Patrick Milhet lorsqu’il avançait en conférence de presse n’avoir "jamais songé au bonus offensif" lorsque les Montois se sont présentés à 12-21 devant l’en-but grenoblois à la 68e, après un deuxième 50 : 22 magistral de leur ouvreur et capitaine Willie Du Plessis ? Peut-être pas, allez. Reste qu’à défaut, on imaginait bien mal les Landais à cet instant du match, eux qui menaient au score depuis la 7e et un ballon porté envoyé à dame (déjà après un superbe 50 : 22 de ce même du Plessis) et une autre réalisation de Wakaya en coin (59e), bonifiant une passe magnifique aveugle de Jules Even. "Bien sûr qu’on a eu le sentiment que cela sentait bon, mais voilà… On n’a pas tué le match et dans le money-time, le FCG a été plus fort, grinçait le manager landais. Mais ce match, on ne le perd pas seulement dans les 10 dernières minutes. Être devant à la pause, ça relevait du miracle au vu du contenu de notre première mi-temps. Et en deuxième période, on a longtemps retardé l’échéance grâce à notre bonne défense et à de bons contests au sol, mais on ne peut pas dire qu’on a vraiment dominé. Ils marquent cet essai après un bras cassé en mêlée, ils commencent à y croire, leur public s’enflamme. C’est aussi ça, le sport…"

Les calculs à la fin

Brutal, et parfois "cruel", pour utiliser le mot du pilier Thomas Bultel. "Le banc de Grenoble a fait le travail et nous, dans les dix dernières minutes, on a complètement craqué. On va bien analyser ce match et s’en servir pour avancer. Il ne faut surtout pas résumer ce match aux dix dernières minutes, je trouve qu’on a vu une belle équipe de Mont-de-Marsan. Notre objectif demeure de se qualifier dans les six." Une phrase comme le signe d’ambitions revues à la baisse après ce revers, alors qu’une demi-finale directe n’est pas encore mathématiquement inaccessible ? "En ce qui me concerne, chaque fois que l’on m’a posé la question de la demi-finale à la maison, j’ai répondu que notre objectif était le top 6, tranchait Patrick Milhet. Je ne vais pas changer ma réponse maintenant. Ce championnat, on le connaît : tu enchaînes deux victoires et tu es aux portes de la deuxième place, deux défaites et tu peux sortir des places qualificatives. Alors les calculs, comme tous les ans, on ne les fera qu’à la fin." Laquelle va arriver à grand galop, désormais…

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