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Top 14 - Paul Graou : « Même dans mes rêves les plus fous… »

Par Jérémy Fadat
  • Paul Graou sera aligné pour la huitième fois cette saison en tant que titulaire face à Lyon. Il aura une carte à jouer pour permettre au Stade toulousain d’accéder aux demi-finales.
    Paul Graou sera aligné pour la huitième fois cette saison en tant que titulaire face à Lyon. Il aura une carte à jouer pour permettre au Stade toulousain d’accéder aux demi-finales. Midi Olympique - Patrick Derewiany
Publié le Mis à jour
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Ami avec Antoine Dupont depuis leur adolescence commune à Auch, l’ancien Agenais a découvert le Top 14 et la Champions Cup cette saison.

Sa montée en puissance

Ma saison fut d’abord chamboulée avec des blessures qui s’enchaînaient. Elle a vraiment démarré le 1er janvier à Clermont, même si j’ai encore été arrêté deux ou trois semaines derrière. J’arrivais de Pro D2, avec tout à prouver. C’était frustrant mais c’est la vie d’un sportif. J’ai bossé sérieusement pour revenir en forme et profiter de la bonne dynamique. La confiance s’acquiert au fil des matchs.

La concurrence à Toulouse

En Pro D2, ces dernières années, je n’ai pas eu la chance de connaître le parfum des phases finales. Là, c’est arrivé tôt avec la Champions Cup mais c’est plaisant, qu’on soit dans le groupe, qu’on ne joue pas ou très peu. On sent le niveau collectif s’élever, la pression monter. Cela concordait avec le retour des internationaux. Nous avons bien bossé pendant leur absence mais tout augmente quand ils reviennent. Surtout que les matchs couperets arrivent. En signant ici, on est conscient de la concurrence, qui plus est à mon poste. Mais c’est bénéfique d’être confronté à ce groupe, à ces séances à haute intensité.

Son profil de dynamiseur

Je me retrouve dans ce jeu basé sur l’initiative, et je me nourris des conseils des mecs autour, des coachs. Les joueurs ont pas mal de libertés sur le terrain, sur les prises d’initiatives. J’aime ça, c’est agréable. Mais je suis à un poste stratégique et dois être capable de faire la nuance entre dynamiser et calmer, mieux trier mes choix. Au très haut niveau, il n’y a pas de place pour l’erreur, Quand je suis remplaçant et que je rentre, je peux avoir des rôles différents : parfois dynamiser, parfois gérer. Je dois être là où on m’attend pour les besoins de l’équipe.

La perspective du Leinster

Les deux prochains matchs de Top 14 peuvent nous permettre d’être encore plus à l’abri pour accéder directement aux demi-finales. Après, chacun a une carte à jouer. Il sera important de faire régénérer des cadres qui ont enchaîné les deux gros matchs de Champions Cup. C’est positif pour tous, ceux qui se reposent et ceux qui veulent se montrer.

Son amitié avec Antoine Dupont

Ce n’est pas qu’on n’a aucun filtre mais on sait se dire les choses. Il m’apporte ses conseils. Sur mon rôle, je suis au même poste que le meilleur demi de mêlée du monde, et meilleur joueur du monde tout court, donc j’essaie de m’en inspirer. Antoine est une source de progression pour moi. Il excelle partout, ne se trompe jamais. Contre les Sharks, il n’a pas marqué mais n’a fait que des bons choix. Si je veux franchir un cap, je dois tendre vers ça. Même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais peut-être pas imaginé jouer au Stade toulousain avec des copains. Je veux donner tout ce que je peux pour n’avoir rien à regretter plus tard.

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