Top 14 - Alban Placines (Toulouse) : "En début de match, on ne savait plus vraiment qui jouait derrière, et surtout à quel poste…"

Par Propos recueillis par Vincent Franco
  • Alban Placines, troisième ligne de Toulouse, était titulaire contre Lyon
    Alban Placines, troisième ligne de Toulouse, était titulaire contre Lyon Icon Sport - Romain Biard
Publié le Mis à jour
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Le Stade toulousain s’est imposé 36-31 ce dimanche soir face à Lyon. Les Haut-Garonnais ont vécu un début de rencontre cauchemardesque avec notamment les pertes d’Arthur Retière et Ange Capuozzo, blessés. À l’issue de la rencontre, le troisième ligne Alban Placines est revenu sur ces minutes de flottement au sein de l’effectif rouge et noir.

Ces dernières saisons, cette formation lyonnaise vous pose énormément de problèmes, ce fut une nouvelle fois le cas ce dimanche soir…

C’est vrai, et c’était annoncé ! On savait qu’on allait affronter une énorme équipe de Lyon, surtout dans la zone des rucks, et on ne s’était pas trompés. Ils nous ont mis énormément de pression. Notre jeu offensif a été de nombreuses fois ralenti, ce qui ne nous a pas facilité la tâche. Mais il fait retenir la réaction de l’équipe, on est tout de même très heureux d’avoir arraché cette victoire.

De votre position dans le huit de devant, vous avez vu la ligne arrière être complètement chamboulée, avez-vous douté au quart d’heure de jeu ?

Tout s’est enchaîné assez rapidement. En quinze minutes, on avait perdu deux joueurs sur blessure et Alexandre (Roumat N.D.L.R) sur saignement donc il fallait vite se resserrer. C’est vrai qu’à un moment donné, on ne savait plus vraiment qui jouait, et surtout à quel poste… Depuis le huit de devant, on pouvait seulement regarder cette ligne arrière évoluer mais on leur faisait confiance pour bien se réorganiser entre eux. On les a laissés faire de leur côté et nous, les avants, il fallait qu‘on fasse le boulot pour leur faciliter la tâche. Ça a été difficile à gérer mais on arrive à sortir en tête au tableau d’affichage à la pause, c’était important.

En défense, comment vous-êtes vous adaptés, notamment pour stopper Josua Tuisova ?

On ne l’a pas découvert ce dimanche soir, on connaît toutes ses qualités. Après la premier quart d’heure, on s’est resserrés dans sa zone pour tenter de le contenir. Sur les ballons arrêtés, on a réussi à la freiner, mais sur deux contre-attaques, il s’est baladé. C’est compliqué d’adapter la défense avec ce genre de joueurs mais encore une fois, on est arrivé à la faire, donc c’est tant mieux.

Vous avez désormais onze points d’avance sur le Stade français, troisième, apercevez-vous les demi-finales ?

Il reste encore un petit peu de chemin. Mais je pense qu’on peut commencer à voir Saint-Sébastien au loin avec des jumelles (rires). C’est un véritable objectif, mais il ne faut pas brûler les étapes. On doit aller au Stade français avant de basculer sur une autre compétition. Il ne faut pas aller trop loin, au risque de vivre de grosses déconvenues. On est très contents après cette victoire face à Lyon, et on va continuer à travailler pour les prochaines semaines.

Cette victoire va-t-elle vous permettre de vous rendre au Stade français l’esprit un peu plus léger ?

Oui, c’est certain, mais il faudra quand même essayer de ramener des points, car tout compte en Top 14. Il va falloir batailler face à Paris mais on va aussi se concentrer sur les autres échéances qui nous attendent, car on veut forcément tout gagner.

On parle énormément de la gestion des internationaux, avez-vous l’impression que vous allez avoir plus de responsabilités à Toulouse en cette fin de saison ?

J’essaye simplement de jouer tous les matchs à fond. Je ne veux pas parler de rôle important. Je veux juste être bon sur le terrain pour amener un allant positif sur l’équipe et rendre service.

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