Transferts. Top 14 - Cheslin Kolbe en discussions avec Toulon pour un départ

Cinq mois après les révélations dans ces colonnes d’un possible départ de Cheslin Kolbe en fin de saison, le sujet est revenu sur la table ces derniers jours : l’ailier ou arrière international sud-africain (29 ans ; 24 sélections) sera-t-il toujours un joueur de Toulon lors du prochain exercice ? Le Springbok est sous contrat jusqu’en juin 2024 mais, comme indiqué par nos soins en novembre, le Springbok possède une clause financière pour être libéré cet été et a déjà reçu des offres extrêmement lucratives provenant du Japon.

Or, Kolbe possède actuellement un des plus gros salaires d’Europe et, s’il venait à quitter le club de la Rade, les dirigeants varois auraient forcément une plus grosse marge de manœuvre d’un point de vue économique sur le marché des transferts, d’autant qu’ils veulent se montrer actifs sur le recrutement de joueurs « Jiff ». Samedi, le président Bernard Lemaître s’est exprimé sur ce dossier auprès de nos confrères de Sud Radio : « Nous sommes en discussions avec Cheslin Kolbe… Son départ libérerait de la masse salariale, oui, mais le sportif prévaut. Nous ne braderons pas Cheslin Kolbe. Son envie première est de rester chez nous, même s’il y a des sollicitations énormes du Japon. »

La clause, clé d’un éventuel départ

Si l’homme fort du RCT se garde bien d’annoncer un futur départ de son champion du monde en titre, il ne ferme clairement pas la porte. Kolbe avait pris la parole dans Midi Olympique il y a quelque temps pour assurer qu’il resterait jusqu’au terme de son engagement : « Je vous l’assure et les supporters peuvent me croire : je serai à Toulon l’an prochain ! […] Je serai là et, qui sait, je resterais peut-être plus longtemps que ce que disent les gens. » Mais, dans ce milieu, les choses peuvent aller très vite. Forcément, les propositions nipponnes ne l’auraient pas laissé indifférent et, selon nos informations, il aurait même eu un échange avec son staff sportif.

Le manager Pierre Mignoni lui aurait ainsi indiqué qu’il ne serait pas retenu si son souhait était de vivre une nouvelle aventure lors de la saison à venir. Mais à une condition évidemment : s’acquitter de l’indemnité correspondant à sa clause libératoire, laquelle s’élèverait à six chiffres. Le hic, c’est que, si les écuries japonaises offrent des forts émoluments, elles n’ont pas pour habitude de payer pour obtenir la libération d’un joueur sous contrat. Une issue peut-elle être trouvée sur son cas ? Le RCT, qui a déboursé plus d’un million d’euros pour l’arracher au Stade toulousain en 2021, le comptera-t-il toujours dans son effectif dans quelques mois ? L’interrogation demeure mais, sans son départ, il serait difficile pour le club de passer à l’attaque pour attirer un gros calibre sur le triangle de derrière.