Top 14 - Pierre-Fabre, une terre maudite pour Toulon
Dans la dernière décennie, les Varois ont vécu de grosses désillusions dans le fief du Co. la bande au duo Mignoni - Azéma se déplace avec méfiance et modestie.
« Si tu prends l’effectif actuel, je ne suis pas sûr qu’il y ait beaucoup de mecs qui ont gagné là-bas. » Avec le sourire pendu à ses lèvres, Swan Rebbadj tranche dans le vif pour évoquer le voyage à Castres. Dans un RCT Campus animé pour l’inauguration du Hall of Fame, beaucoup d’anciennes légendes faisaient la moue au moment d’évoquer le CO. L’évocation de la bande à Kockott ravive un seul bon souvenir, sous le sceau du Brennus 2014, pour d’innombrables déconvenues à l’ombre de Gabarrou.
Les Galactiques n’ont pas fait mieux qu’un match nul (25-25), il y a douze ans. « Moi, je peux dire que j’ai gagné là-bas au moins, se targue le deuxième ligne. Ça marque une carrière de le faire. » Surtout quand elle gâche la dernière de Christophe Urios avec les Olympiens dans un match pour du beurre du côté varois (16-25, 2019). Pour le reste : « On s’est souvent fait écraser, reconnaît-il avec franchise. Je pense que personne n’a gagné plus de deux fois là-bas dans le groupe. »
Un échec a un peu plus traumatisé l’aîné des Rebbadj. « En 2021, on joue un huitième de finale là-bas. Si on gagnait, on allait en phase finale. On avait bien entamé (Toulon mène 17-0 en vingt-trois minutes, N.D.L.R.) puis on s’est fait manger (46-24). »
« Le CO sait toujours bien nous recevoir »
Dans cet antre singulier, l’intéressé connaît déjà les prémices de la scène de crime : « Ça fait partie des beaux stades, parce qu’il y a des supporters à proximité du terrain. Ça peut vite devenir un chaudron si on ne fait pas ce qu’il faut. »
Malgré une dynamique incroyable (dix succès en onze matchs), il ne faut pas compter sur Rebbadj pour donner du grain à moudre aux équipiers de Dumora. « À Castres, il faut y aller avec humilité. Il n’y a pas la place de s’enflammer. On n’a rien fait. La remise en question est nécessaire à chaque match. Leur équipe s’est retrouvée au MHR, elle a pris confiance. Il faudra être prêt, car le CO sait toujours bien nous recevoir (sourire). Et l’an dernier, ils ont su aussi faire le coup à Mayol (10-22). À nous d’être prêt, et de faire ce que l’on fait ces dernières semaines.
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