Top 14 - Joël Rey (Bayonne) : “Camille Lopez est notre Mbappé à nous”

Par Pablo Ordas
  • Joel Rey, entraîneur de l'Aviron bayonnais.
    Joel Rey, entraîneur de l'Aviron bayonnais. Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Satisfait après la victoire de Bayonne face à Montpellier (33-30), l’entraîneur des avants de l’Aviron, Joël Rey, a aimé la prestation collective de son équipe, encore une fois portée par un grand Camille Lopez.

Joël, vous avez retrouvé vos habitudes à Jean Dauger dans un match qui a été compliqué. Qu’en avez-vous pensé ?
L’adversaire était solide. Je trouve qu’on a pris le match par le bon bout, on a mené, mais après, on s’est un peu effrité en deuxième mi-temps. Le public, l’endroit, le stade et certains joueurs nous ont permis de l’emporter. Le terrain, ici, c’est important pour le groupe de joueurs.

Continuez-vous de rêver à ce top six, voire au top huit ?
Avant Anoeta, on rêvait. Maintenant, nous sommes un peu plus pragmatiques. On voulait gagner le match pour le groupe, le public et la ville, afin de montrer que la saison n’est pas finie. J’ai entendu beaucoup de gens dire que l’Aviron avait ouvert le parachute. Ce n’est pas le cas. Aujourd’hui, on a montré qu’on est encore présent et qu’on se battra jusqu’au bout à Jean Dauger.

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Vous avez dit que certains joueurs vous avaient permis de l’emporter. À qui pensez-vous ?
Bien sûr, il y a Camille Lopez. Mais j’ai vu d’autres joueurs comme Tevita Tatafu, les joueurs en deuxième ligne, les piliers, un peu tout le monde. Individuellement, chacun s’est mis au niveau de son partenaire et, surtout, du collectif. Aujourd’hui, la force, c’était l’Aviron bayonnais. Camille a mis ce drop, évidemment, mais on a réussi à renverser ce match collectivement. Des erreurs nous ont coûté cher, mais c’est comme ça. On a de la jeunesse. Il ne faut pas l’excuser, mais travailler pour gommer ça très vite.

Que s’est-il passé au moment où vous avez encaissé un 17-0 ?
On a un ballon pour aller marquer et rester dans le camp de Montpellier jusqu’à la fin. On le perd sur un en-avant et, après, on est un peu fébrile. On loupe un ou deux plaquages, on récupère le ballon et, encore une fois, on fait une faute au lieu de porter le jeu chez l’adversaire. On a laissé les occasions à Montpellier pour qu’ils reviennent dans le match. On en avait parlé, avant le match, aux joueurs. Lorsqu’ils ont gagné à Perpignan, ça s’est passé de la même façon. Perpignan menait de dix points et Montpellier est revenu dans les dix dernières minutes. Il ne faut pas oublier que le MHR est champion de France en titre. Nous, on vient juste de monter.

Philippe Saint-André a estimé que vous aviez gagné la bataille des rucks. Qu’en pensez-vous ?
En début de match, non. On a subi. Sur chaque ruck, on se faisait prendre un ou deux joueurs qui n’arrivaient pas à circuler en défense. Ils nous ont mis à mal et à la mi-temps, on en a reparlé. Là, ça allait un peu mieux. On avait les ballons, mais on n’arrivait pas à les sortir rapidement. Pour les déborder, c’était vraiment difficile.

Dans un multiplex complètement fou, Lopez sauve les siens avec un nouveau drop, Brive se donne le droit d'y croire, Castres s'impose largement...

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— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) April 22, 2023

Qu’avez-vous pensé de la prestation de vos jeunes, derrière ?
Ce soir, vous aviez une ligne de trois-quarts exclusivement bayonnaise. À part Camille Lopez et Maxime Machenaud, tous les autres ont joué à Bayonne (chez les jeunes, NDLR). Rémy Baget, je pense qu’il est plus bayonnais que toulousain. C’est une fierté. Je veux que ces joueurs progressent encore. Ils se sont aperçus que le chemin était encore long pour être au niveau des adversaires. Ils ont été beaucoup sollicités sur les ballons aériens, mais il y a encore du travail. Le minimum syndical, pour nous, c’est la vaillance. Là-dessus, il n’y a aucun problème. Après, il y a encore du travail et ça viendra.

Camille Lopez a marqué 23 points sur 33. Vous surprend-il encore ?
Non. Il est numéro dix, quoi. Quand Mbappé met des buts tous les week-ends, les gens ne sont pas impressionnés. Nous, c’est pareil. Camille, c’est notre Mbappé à nous, toutes proportions gardées. C’est le Mbappé de l’Aviron bayonnais.

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