Top 14 - Le pied de Melvyn Jaminet a manqué à Toulouse face au Stade français

  • Melvyn Jaminet est sorti sur civière face au Stade français.
    Melvyn Jaminet est sorti sur civière face au Stade français. Icon Sport - Icon Sport
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De toute évidence, la blessure à la cheville de Melvyn Jaminet fut le tournant de ce match, tout autant parce qu’elle fit perdre à Toulouse son allant que parce qu’elle offrit aux soldats roses une position dominante et irréversible dans le camp adverse…

C’est décidément une saison noire qu’est en train de vivre Melvyn Jaminet. Lui qui était il y a moins d’un an le joueur phare de l’Usap et l’arrière indéboulonnable du XV de France ne s’est jamais réellement imposé dans son nouveau club, le Stade toulousain, et a perdu sa place en équipe nationale au profit de Thomas Ramos…

Peu en confiance, doublé par son concurrent au poste pour tous les gros matchs des Rouge et Noir et handicapé par une blessure en début de saison, le jeune arrière avait pourtant l’occasion, samedi soir à Jean Bouin, de prouver qu’il n’avait pas encore tiré un trait sur la saison en cours. Et en tout état de cause, son début de rencontre a quelque peu rassuré les supporters de la ville rose et Ugo Mola, le manager toulousain : grâce à l’énorme coup de pompe de Melvyn Jaminet, les Toulousains sont en première période parvenus à faire reculer le rideau parisien, très dense depuis l’arrivée au club de l’Anglais Paul Gustard.

Coville et Kremer en jambes \ud83d\udcc8
Graou et Segonds peu efficaces \ud83d\udcc9https://t.co/0gfXdEhrca

— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) April 22, 2023

 

Nanai-Williams était trop peu puissant…

La suite ? Vous la connaissez probablement et lorsque Melvyn Jaminet dut quitter la pelouse -visiblement blessé au tibia et au péroné- sous les applaudissements des 19 500 spectateurs de Jean Bouin, l’équipe bis du Stade toulousain connut dès lors les pires difficultés à sortir de son camp et s’extirper de la pression adverse, soudainement devenue plus intense. La preuve en est qu’au cours du second acte, les coéquipiers d’Alban Placines n’ont quasiment jamais mis les pieds dans la moitié de terrain adverse, les coups de pied de Tim Nanaï-Williams ou Edgar Retière étant souvent trop peu puissants pour mettre en difficultés les soldats roses…  

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