Top 14 - Après la défaite à Brive, la Section paloise est sous pression

À Brive, la Section paloise s’attendait à passer un test de caractère. Face à la lanterne rouge qui n’avait d’autres choix que de gagner pour avoir un dernier espoir de se maintenir, les hommes de Sébastien Piqueronies ont finalement failli. Une conquête parfois en difficulté, mais surtout une indiscipline criante. "On concède une quinzaine de pénalités, pestait le manager palois à l’issue du match. Quand vous laissez autant d’opportunités à cette équipe briviste qui n’avait pas forcément besoin de ça, vous le payez, et à la fin c’est lourd à porter. J’en veux énormément à notre discipline. Nous avions prévu d’être durs, pas seulement au contact mais aussi dans les têtes pour faire preuve de maîtrise et être précis. Et aujourd’hui je constate que nous manquons de maîtrise et que nous ne sommes pas précis."

Une pénalité comme un symbole

Pourtant les Palois ont eu la balle de match à cinq minutes du terme. Alors qu’ils sont menés 19 à 17, l’arbitre Luc Ramos accorde une pénalité dans les vingt-deux mètres brivistes en bonne position pour un buteur de la qualité de Zack Henry. L’ouvreur anglais, tout juste revenu sur le terrain après son carton jaune, a l’occasion de faire passer la Section devant au score pour la première fois du match, au meilleur des moments. Finalement sa tentative échoue sur le poteau, et les Palois s’inclineront finalement 22 à 17. "C’est le symbole de la journée. Cette pénalité ne me frustre pas car le travail aurait dû être accompli bien avant, elle ne me déçoit pas non plus car le chantier était déjà amorcé avant, mais elle symbolise le caractère plutôt tendre de la Section aujourd’hui qui a offert beaucoup de choses à son concurrent briviste. C’est un bon résumé de ce match", juge Sébastien Piqueronies.

Avec ce résultat conjugué à la victoire de Perpignan, les Béarnais perdent trois précieux points dans la course au maintien et se mettent un peu plus sous pression à trois journées de la fin. "Cela fait un paquet de week-ends que nous sommes dans une situation difficile. Ça continue… Nous avions une occasion de respirer un grand coup, on ne le mérite pas, nous n’en avons pas été capables donc nous continuons exactement dans le même mode. Finalement ça ne change pas", conclut, amer, le manager palois.