Top 14 - "J’ai failli annuler mon départ pour Montpellier" confie Nicolas Mas, ancien pilier de Perpignan et du XV de France

  • Nicolas Mas avait quitté Perpignan pour Montpellier à l'été 2013.
    Nicolas Mas avait quitté Perpignan pour Montpellier à l'été 2013. Luc Fortanier / Icon Sport - Luc Fortanier / Icon Sport
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Nicolas Mas s'est longuement confié dans Midi Olympique sur sa carrière et son passage douloureux de Perpignan à Montpellier. L'ancien pilier international (42 ans ; 85 sélections) a notamment expliqué qu'il aurait pu changer d'avis et rester à l'USAP à l'été 2013.

Nicolas Mas est passé des mêlées à la mécanique. Retraité depuis 2016, l'ancien pilier international (42 ans ; 85 sélections) est aujourd'hui mécanicien automobile et a définitivement dit adieu au monde du rugby. "Le Bus" a tourné la page et s'est longuement préparé à sa reconversion. Au moment de rembobiner le fil d'une glorieuse carrière, marquée par un bouclier de Brennus, une finale de Coupe du monde (2011) et deux Tournois des 6 Nations, Nicolas Mas s'est rappelé de son départ de Perpignan. Au printemps 2013, l'USAP descendait en Pro D2 malgré une équipe séduisante.

Nicolas Mas a joué trois saisons avec le maillot de Montpellier.
Nicolas Mas a joué trois saisons avec le maillot de Montpellier. Fred Porcu / Icon Sport - Fred Porcu / Icon Sport

Séduit par Mohed Altard et le projet montpelliérain, Nicolas Mas était tout proche de rempiler avec le club catalan. "Après que Paul Goze soit parti à la Ligue en 2012, Daniel Besson a essayé de me retenir en s’alignant sur le salaire proposé par Montpellier. J’ai failli annuler mon départ, mais en apprenant d’un dirigeant que mon nouveau contrat allait mettre les finances de l’Usap en danger, j’ai eu peur. Alors, j’ai donné mon accord définitif à Mohed Altrad. Ma femme, Marjory, mes trois enfants et moi sommes partis habiter à Montpellier".

Retrouvez l'entretien exclusif de Nicolas Mas sur midi-olympique.fr

Nicolas Mas affirme dans Midi Olympique qu'il aurait voulu être l'homme d'un club. L'ancien pilier regrette la fin du mandat de Paul Goze à la présidence de Perpignan."Financièrement, sous sa présidence, le club était très bien organisé. Côté humain, c’était autre chose. Avec Paul Goze, la négociation s’est mal passée. J’avais une valeur, j’ai été parmi les meilleurs piliers du monde, je voulais être payé en conséquence. Des gars arrivaient de l’hémisphère Sud du jour au lendemain et gagnaient deux fois plus que moi et d’autres, certains valaient le coup. Comme je faisais partie des meubles, Goze s’est dit que je n’aurais pas les couilles de m’en aller. Il ne m’en croyait pas capable. J’ai senti comme un défi. Alors je l’ai fait".

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