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Top 14 - Le grand soulagement pour l'UBB

Par Jérôme Prevot
  • Ben Tameifuna fut un exemple de bravoure magnifique. Il a tout donné avant de sortir à la 50 eme minute.
    Ben Tameifuna fut un exemple de bravoure magnifique. Il a tout donné avant de sortir à la 50 eme minute. Icon Sport - Icon Sport
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Les Bordelais reviennent à la quatrième place après un match intense et tendu et deux essais tardifs comme des bols d’oxygène.

De ce match, côté girondin, on ne pensa longtemps retenir que les charges de Ben Tameifuna, pilier de fort tonnage qu’il est si tenant d’envoyer à l’abordage. C’est vrai pendant 50 minutes, il a tout donné comme un picador chargé de fatiguer l’adversaire.

Le score famélique à la mi-temps (3-6) sonnait un peu comme une sanction pour les Bordelais. Ils avaient hélas brillé par leur stérilité, plutôt corrects en possession et en occupation. Ils ne s’étaient guère procuré qu’une seule occasion, un essai refusé à juste titre par M. Brousset. Derrière une touche, les Bordelais avaient généré deux puissantes vagues par Ben Tameifuna, puis par Tom Willis. Deux charges qui auraient dû faire la différence, mais le ballon ne put être aplati in fine (20e).

On sentait les Bordelais nerveux et tendus, pas catastrophiques, non plus mais sans cette capacité à trouver des décalages ou des espaces. Matéo Garcia choisit même de jouer la carte du drop, mais sans succès.

Un éclair finit tout e même par surgir, une superbe relance de Nans Ducuing qui réussit à éliminer trois défenseurs pour lancer Santiago Cordero sur l’aile gauche et laisser se développer une séquence qui ne fut qu’une promesse. Mais ce n’était pas assez pour donner de l’air à ce match marqué par une grosse intensité mais aussi par un plan de jeu un peu trop prévisible, trop vite dirigé vers les couloirs où la défense du LOU les attendait.

En deuxième mi-temps, on joua plus au pied, mais les tenailles ne se relâchèrent pas pour autant. Mais Lucu par deux pénalités permit à l’UBB de mener pour la première fois au score à la 51e (9-6). Le match était irrespirable, quand enfin après un mini maul, le public se leva, la balle qui vola vers la gauche, Bielle-Biarrey, pour Cordero qui plongea dans un trou de souris, mais Arnold et Godwin avaient réussi leur retour défensif in extremis. La domination de Bordeaux s’était accentuée mais en vain, Leo Berdeu égalisa sur la seule incursion des Lyonnais dans le camp adverse (9-9).

De Poortere décisif

Le mot jeu de pression sembalit avoir été inventé pour ce match et pour Tom Willis. On attendait l’estocade, elle ne pouvait venir que d’un maul, une cocotte ou une tortue. À la 70e, Maxime Lamothe en fut le finisseur, même si on n’oublie pas le 50-22 réussi par Jean-Baptiste Dubié. Puis Depoortère, offrit le soulagement à Chaban-Delmas, sur un essai génialement brouillon, Moefana à suivre, Cordero qui poursuit comme un footballeur et le jeune Girondin qui récupère pour finir le travail. C’est le même qui signa un dernier exploit en emppêchant Couilloud d’aplatir.

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