Champions Cup - Uini Atonio (La Rochelle) : "Sclavi ? C’est le meilleur marqueur du club, c’est le Leo Messi de La Rochelle"

  • Uini Atonio évoque les qualités de son coéquipier et concurrent Joel Sclavi
    Uini Atonio évoque les qualités de son coéquipier et concurrent Joel Sclavi Icon Sport - Eddy Lemaistre
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Alors que se profile la demi-finale de Champions Cup entre La Rochelle et Exeter, dimanche, à Bordeaux, Uini Atonio évoque la préparation de l’événement, le danger que représente Exeter, le changement de mentalité des Maritimes dans l’épreuve ou encore l’épatante saison du pilier argentin Joël Sclavi.

Avec quel état d’esprit abordez-vous ce nouveau rendez-vous décisif en Champions Cup ?

Ces matchs de phases finales, on les attend toute l’année. Ça se sent que l’on attaque une grosse semaine. Tout le monde est prêt et motivé. Après, il n’y aura que 23 joueurs sur la feuille. Certains seront dégoûtés mais c’est comme ça.

Peut-on dire qu’il y a une forme de logique à vous retrouver une fois encore dans le dernier carré ?

Logique ? Non. Car c’est très dur d’arriver jusque-là. Chaque match est différent. On l'a vu, on a failli tomber contre Gloucester. On a l’habitude de ces gros matchs mais il faut être vraiment prêt sinon on se retrouvera en vacances la semaine de la finale.

Que vous inspire cette formation d’Exeter que l’on dit sur le déclin ?

C’est une très grosse équipe. Tout le monde parle du Leinster, de Toulouse mais on oublie que Exeter a été champion il y a trois ans. En plus, il y a 19 départs d’annoncés dans leur effectif, c’est leur « last danse ». Ils veulent finir en beauté. Exeter a un pack mobile, il porte bien le ballon et peut attaquer de partout sur le terrain.

Qu’est-ce qui explique, selon vous, que La Rochelle tourne aussi bien dans cette compétition ?

Disons que notre style de jeu marche plutôt pas mal dans cette Champions Cup. On a aussi changé notre façon d’aborder cette épreuve avec "ROG". Il adore jouer cette compétition. Ce n’était pas notre cas avant, on ne la disputait pas pour aller aussi loin. On jouait les matchs de poule, on intégrait des jeunes, ce n’était pas vraiment un objectif. Là, on joue les deux tableaux. Il faut dire que l’on a l’effectif pour.

Avec la perspective du déplacement à Bordeaux ce week-end, Romain Sazy évoquait le souvenir de la finale d’accession à Chaban-Delmas face à Agen, en 2014. Vous attendez-vous aussi à une telle ambiance ?

Ça va même être plus fort encore. Ça va être un truc de fou. On va utiliser ça comme un avantage. On aura l’impression d’être chez nous. Peut-être même qu’il y aura des Bordelais qui vont nous supporter comme nous sommes l’équipe française. En tout cas, ça fait du bien quand tu pousses en mêlée d’entendre les chants rochelais…

Si Jonathan Danty est incertain, UJ Seuteni devrait être apte au centre du terrain. Comment le décririez-vous ?

UJ, il est très, très fort. Quand il a signé, c’était pour être titulaire chez nous. Au début, il a dépanné en 10. Au centre, il est devenu un joueur très important pour nous, que ce soit en attaque et en défense. C’est un très grand joueur. C’est lui qui donne le tempo en défense. Il n’a pas besoin de chauffer les épaules. D’entrée, il y va. Et il adore ça. Pourtant, il fait à peine 100 kilos tout mouillés.

Parlez-nous un peu de Joël Sclavi, un de vos homologues au poste de pilier, qui réalise une saison remarquable...

(Il rigole) C’est le meilleur marqueur du club, c’est le Leo Messi de La Rochelle, j’ai l’impression qu’il fait que marquer. Il a marqué six essais en trois mois. Moi, il m’a fallu six ans pour y arriver. Il plaque, il met des essais, il joue à droite, à gauche, il pourrait même être au talon... Je suis un peu jaloux (il rigole). À côté de ça, il amène beaucoup d’ambiance et nous sort de bonnes blagues.

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