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"Il me paraîtrait invraisemblable qu’il y ait un changement maintenant", Guilhem Guirado affiche son soutien à Patrick Buisson

Par Vincent BISSONNET
  • Guilhem Guiirado - Ancien capitaine et talonneur du XV de France
    Guilhem Guiirado - Ancien capitaine et talonneur du XV de France Icon Sport - Icon Sport
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Guilhem Guiirado - Ancien capitaine et talonneur du XV de France - L’ancien international explique pourquoi il a décidé d’afficher son soutien à Patrick Buisson.

Qu’est-ce qui vous a décidé à apporter votre soutien à Patrick Buisson, candidat à la présidence de la FFR ?

Il me paraîtrait invraisemblable qu’il y ait un changement maintenant. Ce qui me déçoit, c’est que j’ai l’impression que certains pensent à leur intérêt personnel alors que l’on approche d’un événement considérable, une Coupe du monde à domicile. C’est comme si l’on voulait se rajouter des problèmes… J’estime aussi qu’il y a eu du bon travail de fait et que l’on est en train d’en récolter les fruits. J’ai vu la nouvelle équipe arriver et tout ce qu’elle a mis en place pour redresser la Fédération et la mettre au niveau actuel. Il faut une situation apaisée, de la stabilité. Nous n’avons jamais été aussi proches de réaliser une grande Coupe du monde. Après le foot, le hand et le volley, c’est au tour du XV de France de décrocher l’étoile.

Si l’on comprend bien, c’est surtout le timing d’un changement d’équipe gouvernante qui vous paraît inapproprié…

J’ai l’impression que ce serait changer pour changer, comme on remplace un délégué en plein milieu d’année scolaire. Tout ce qui a été lancé par l’équipe actuelle est en train de prendre forme, ça se voit sur le rugby amateur qui commence à ressembler à ce que l’on voulait. Par-dessus tout, j’ai surtout envie que l’on se resserre autour du XV de France. Je sais que ça peut être déstabilisant quand on est joueur et ce n’est pas ce que je souhaite aux mecs.

Les démêlés judiciaires de l’ère Laporte appartiennent-ils à de l’histoire ancienne ?

Il y a un contexte, on ne peut pas le cacher. Ça aurait pu déstabiliser l’institution mais elle tient bon. La Fédération et avec elle le XV de France sont restés focalisés sur l’objectif sportif. Il y a un peu apaisement et l’équipe s’efforce de se structurer pour que tout soit prêt pour l’événement. La véritable campagne, ce sera pour 2024. Je me rappelle lorsque Bernard Laporte avait mené la sienne, ça lui avait pris huit mois. En quelques semaines, ce n’est pas possible.

Pourquoi en êtes-vous venu à lancer votre carrière de dirigeant ?

Ça s’est fait par un constat. Même si je suis sorti du monde professionnel, je me suis rendu compte lors de mon jubilé de l’importance de continuer de vivre des moments ensemble. Depuis, j’ai intégré les clubs d’anciens de l’Usap, de Toulon et Montpellier puis je suis entré à la commission des anciens internationaux. Ça s’est fait par étapes. Ça s’est encore accéléré depuis.

La prochaine étape étant d’avoir une fonction à part entière…

Oui, ce serait intéressant d’avoir un rôle à part entière. Comme Safi (N’Diaye), qui est à mes côtés, je suis un jeune retraité, avec une certaine expérience et expertise. Nous pouvons apporter un vent de fraîcheur et un œil nouveau. C’est important de rajeunir l’encadrement. En plus, j’ai un long vécu fédéral, avec les équipes de France, mon année à Marcoussis…

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