Pro D2 - Marco Fepulea'i : l’agréable surprise de Colomiers
Sur la pointe des pieds, Marco Fepulea'i s’est imposé comme une valeur sûre de ce championnat. Et dire que ce n’était pas un premier choix...
C’est la trouvaille du dernier mercato de Colomiers rugby. À quelques heures de la fin de la période des mutations, Tietie Tuimauga décidait de ne pas venir malgré la signature d’un pré-contrat. Alors, Julien Sarraute, entraîneur en chef, et Yann Kergourlay, responsable du recrutement, allaient recruter ce pilier droit évoluant au sein des Los Angeles Giltinis. Et rapidement, de curiosité, Marco Fepulea’i, qui est passé au statut international lors du même été, est devenu une valeur sûre de la Colombe, profitant des pépins physiques de ses coéquipiers à droite de la mêlée. "Il est complet, performant, et a eu effectivement beaucoup de temps de jeu", note Julien Sarraute.
Au-delà de montrer une stabilité en mêlée qui n’est pas récurrente chez les recrues venues de l’étranger, il a prouvé qu’il était un joueur très actif dans le jeu. "J’adore porter le ballon et marquer mon adversaire. Je prends beaucoup de plaisir à jouer ici à Colomiers, exprime-t-il, alors que son contrat court désormais jusqu’en 2025. J’ai appris de ce style de rugby où les avants sont très importants. J’apprécie le côté physique de ce championnat."
Première ligne le plus utilisé
"Il est non seulement bon en mêlée, car c’est notamment le pilier le moins pénalisé, mais on l’utilise beaucoup dans nos systèmes car c’est un gros porteur, révèle son entraîneur. Ce n’est pas un plot : il n’a pas un grand rayon d’action mais il adopte les bonnes postures, les bonnes techniques et a les bonnes courses. Il gagne tous ses duels offensifs et ça nous permet d’avancer un peu." Pas anodin cette saison, alors que Colomiers a souvent éprouvé des difficultés à franchir.
Ce vendredi, Marco Fepulea’i sera sur la feuille de match, comme il l’a été lors de vingt-quatre journées cette année. Un sacré changement pour un joueur habitué à disputer une dizaine de rencontres par an, que ce soit à Auckland ou aux États-Unis. " Dit comme ça, ça fait beaucoup de matchs, rit celui qui a grandi aux Samoa. Mais les coupures entre les blocs aident à souffler. Avec ma femme, on part découvrir la région et l’Europe. Malgré ces vingt-quatre matchs, je me sens bien."
Un bon signal à quelques mois du Mondial. L’ex-international samoan moins de 20 ans a en effet été appelé l’été dernier en sélection. "J’essaie de ne pas trop y penser, d’être le meilleur possible et j’espère que les coachs voient les matchs, dit-il sobrement. Ce serait génial de faire partie de la sélection à nouveau."
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