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Tournoi des 6 Nations féminin : une finale à Twickenham pour les Bleues

Par Simon VALZER
  • Jessy Trémoulière, qui passe ici à Gaëlle Hermet tentera de décrocher son troisième grand chelem pour son dernier match international.
    Jessy Trémoulière, qui passe ici à Gaëlle Hermet tentera de décrocher son troisième grand chelem pour son dernier match international. Icon Sport
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Fortes d’un parcours sans faute, les Bleues se sont offert le droit de disputer la finale du Tournoi dans un stade de Twickenham qui va accueillir plus de 55 000 personnes, fixant ainsi un nouveau record mondial. Le décor idéal pour que les bleues décrochent un grand chelem, cinq ans après le dernier...

Et si cette fois, c’était la bonne ? On sait déjà ce que vous allez nous répondre : à chaque fois, c’est la même. On se dit que les Bleues vont enfin briser la série noire contre l’Angleterre et à la fin, ce sont toujours les Red Roses qui gagnent. Votre réaction est normale : les Tricolores restent sur onze matchs sans victoire. Dix défaites, et un nul (23-23) en novembre 2020. Le dernier en date ? Le deuxième match de poule de la dernière Coupe du monde, sous la pluie de Whangarei en Nouvelle-Zélande, où les Bleues avaient accompli un exploit retentissant en défense pour pousser les Anglaises dans leurs derniers retranchements. Mais une fois de plus, les Red Roses l’avaient encore emporté (13-7). Lors du précédent Tournoi, les Bleues avaient perdu sur leur sol, dans le stade Jean-Dauger de Bayonne, sur le score de 24 à 12. Les Anglaises avaient maîtrisé le match, comme elles le font toujours, avec de la dimension physique, de l’occupation au pied, et des ballons portés. Surtout des ballons portés.

Alors, ne dit-on pas que plus une série dure, plus elle s’approche de sa fin ? La centre de Blagnac Gabrielle Vernier a l’intime conviction que cette équipe peut le faire : "On n’irait pas au stade si on n’avait pas la conviction qu’on peut gagner. On y va avec nos armes, on va tout donner, cela va être un évènement mondial pour le rugby féminin. Nous, on veut remporter ce 6 Nations. C’est un nouveau groupe, on se construit, on a une super dynamique depuis le début de la compétition donc on fera tout samedi pour faire le hold-up." Un hold-up ? Vraiment ? Après un Mondial mouvementé en coulisses et pourtant marqué par de superbes rencontres, les Bleues veulent franchir un cap, et remporter un grand chelem dont les Anglaises les privent depuis 2018 : "Cette envie de faire le grand chelem, on l’a depuis le début de la compétition, posait cette semaine Romane Ménager. Seulement, il fallait se donner les moyens de le faire. Pour l’instant, on a réussi à remplir le contrat. Maintenant, on doit s’offrir une belle sortie."

Deshaye requalifiée mais blessée, brosseau enchaîne

Quelle que soit l’issue de cette bataille, son théâtre sera sublime : Twickenham, temple du rugby anglais, avec plus de 55 000 personnes en son sein. Un nouveau record mondial d’affluence en passe d’être battu, quelques mois après la finale de la Coupe du monde Nouvelle-Zélande - Angleterre qui avait rempli l’Eden Park d’Auckland et ses 42 000 places. Un décor trop impressionnant pour les Bleues ? Pas du tout… "On a jamais connu un stade aussi grand et plein, ce sera une surprise pour tout le monde. Mais qu’il s’agisse d’un stade de 20 000 ou de 50 000 personnes, dans tous les cas on ne s’entend pas donc on devra trouver d’autres moyens de se connecter !"

Connectées, les Françaises devront le rester dans le feu de la bataille. Pour tenir bon, le staff a choisi de composer un XV de départ robuste avec les retours en titulaires de Bernadou, Feleu et Berthoumieu devant, renforcé par un banc qui le sera tout autant avec les présences de Khalfaoui, R. Ménager et Gros qui apporteront leur puissance en fin de rencontre.

En revanche, l’habituelle numéro un au poste de pilier gauche Annaëlle Deshaye ne pourra prendre part à la rencontre. Même si elle a réussi à réduire sa suspension initialement fixée à trois semaines, la Girondine s’est blessée aux côtes dans la semaine et a déclaré forfait. Ce qui libère la voie pour Yllana Brosseau, qui va enchaîner sa troisième titularisation en Bleu (lire ci-contre).

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