Challenge Cup - Parisse en maestro, Gigashvili en destructeur : le baromètre de Toulon-Trévise

  • Sergio Parisse a été dans tous les bons coups.
    Sergio Parisse a été dans tous les bons coups. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Ce dimanche, Toulon a surclassé Trévise pour filer vers la finale de la Challenge Cup. Les Varois ont notamment été portés par un Sergio Parisse des grands jours et un Beka Gigashvili surpuissant. En face, les Trévisans n'ont rien montré.

Les tops

Sergio Parisse

Il a beau avoir 40 ans, le troisième ligne italien sait toujours élever son niveau quand il le faut. Et il n'a pas tardé à sortir de sa boîte sur la pelouse de Mayol. Dès la cinquième minute, le numéro huit varois a régalé le public varois avec une passe au pied digne d'un demi d'ouverture international. À la réception de cette offrande, Duncan Paia'aua pour le premier essai toulonnais. Parisse a régalé, et le tout face à son premier club en carrière. 

Beka Gigashvili

Il a tout simplement été élu homme du match de cette demi-finale. Comme depuis plusieurs saisons, le pilier droit géorgien a dans un premier temps martyrisé son vis-à-vis en mêlée fermée, avant de libérer les siens peu avant la vingtième minute de jeu. En force, Gigashvili a réussi à franchir la ligne pour inscrire le deuxième essai du RCT de l'après-midi. Une prestation solide de l'ancien Grenoblois, qui prouve qu'il est un des patrons de ces Rouge et Noir. 

Beka Gigashvili a inscrit le deuxième essai du RCT.
Beka Gigashvili a inscrit le deuxième essai du RCT. Icon Sport

Baptiste Serin

Les superlatifs commencent à manquer pour décrire les prestations du demi de mêlée toulonnais. Sans forcer, Serin a guidé les siens vers une victoire sans accroc pour arracher un billet pour la finale de Challenge Cup. Dans un premier acte rondement mené, le numéro neuf a fait se lever le public varois grâce à des coups de pied exceptionnels. Il a trouvé, à plusieurs reprises, des touches dans le camp italien pour faire souffler les siens. Bref, un dimanche comme un autre pour l'ancien Bordelo-Béglais. 

Les flops

Charles Ollivon

C'est dur, mais obligatoire. Bien évidemment, on excusera Charles Ollivon pour ce plaquage plus maladroit que méchant, mais les faits sont là : il a été exclu dès la sixième minute de jeu. Coupable d'une épaule directement à la tête de l'arrière italien, le troisième ligne français a quitté prématurément ses coéquipiers. Il a assisté à la démonstration de ses coéquipiers depuis le banc. 

Michele Lamaro

Honnêtement, les quinze joueurs du Benetton auraient mérité d'être dans les flops, tant ils n'ont rien montré. Mais par son statut et son talent, Michele Lamaro fait partie de ceux qui ont le plus déçu. Nous vient notamment en tête la percussion Christopher Tolofua sur le capitaine de la sélection italienne... qui a terminé sur les fesses. Un match à oublier pour Lamaro, qui vivra forcément des jours meilleurs...

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