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Top 14 - L’UBB a une malédiction à briser

Par Yanis GUILLOU
  • Maxime Lucu et les joueurs de l’UBB auront fort à faire en cette fin de saison.
    Maxime Lucu et les joueurs de l’UBB auront fort à faire en cette fin de saison. Icon Sport - Icon Sport
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L’UBB va se déplacer deux fois en trois matchs en cette fin de saison, à Toulouse et à Toulon. Deux terres sur lesquelles le club de Laurent Marti ne s’est jamais imposé.

Longtemps, nous avons cru cette UBB maudite, incapable de terminer une saison parmi les six premiers et de disputer la phase finale du Top 14. Et souvent, au sein de ces saisons frustrantes, se trouvaient des toutes petites défaites en terre toulousaine. Des désillusions cruelles, qui ont parfois directement entraîné des non-qualifications bordelaises en phase finale ! Demandez à ceux présents lors de la saison 2014-2015, qui ont vu Lionel Beauxis manquer la pénalité de la gagne et de la qualification pour l’UBB, sur la pelouse d’un stade Ernest-Wallon qu’il connaissait pourtant si bien. « À moins qu’un troupeau de moutons débarque sur la pelouse, cette pénalité devrait passer entre les perches », avait pourtant annoncé notre confrère Wilfried Templier à l’antenne de RMC, alors que le coup de pied se situait sur les 22 mètres. Ce jour-là, ce n’est pas un troupeau mais une glissade qui brisa les rêves bordelais. Et des rêves brisés, l’UBB en a connu d’autres au cours des dix dernières années. C’est bien simple, après avoir échoué par six fois à moins de cinq points de sa bête noire à l’extérieur, et après avoir accroché un match nul en 2015-2016, Bordeaux-Bègles ne s’est toujours pas imposé à Toulouse depuis sa remontée.

Quand nous y regardons de plus près, le Stade toulousain ne réussit en fait pas beaucoup à l’UBB depuis 2011. Sur les 25 confrontations entre les deux équipes, le club de Laurent Marti n’a trouvé que six fois la faille du verrou haut-garonnais. Alors, il faut le dire, ces déplacements à Toulouse ont toujours été un blocage et continuent de l’être. Trop souvent, il a été entendu du côté de la Gironde que la meilleure équipe n’avait pas gagné lors des affrontements entre les deux équipes et cela a plus ou moins engendré de la frustration. Mais le constat est cinglant et ne présage rien de bon pour dimanche.

Mayol résiste aussi

Seulement voilà, cette saison encore, l’UBB se bat pour sa place dans le top 6 et une victoire à l’extérieur semble inévitable pour pouvoir jouer le titre. Ainsi, les Bordelo-Béglais n’ont pas le choix : il faut à tout prix briser cette malédiction qui plombe les résultats finaux du club depuis trop d’années. Avec le possible retour de Jalibert et une confiance retrouvée suite au succès face à Lyon, les hommes du tandem Laïrle-Charrier ont des arguments. Surtout que, pour la première fois, les Toulousains accueilleront leur voisin sur la pelouse du Stadium. Nouveau décor pour une nouvelle dynamique ? Il le faudrait, puisqu’il y a un deuxième couac lorsqu’on regarde le calendrier bordelais : c’est à Toulon que se jouera le dernier match de la saison. Et il faut savoir que le RCT, comme Toulouse, résiste encore aux Bordeaux et Blanc dans leur antre ! Et à Mayol, ça n’a jamais été comme à Ernest-Wallon. Ce sont souvent avec les valises pleines que les Girondins sont repartis de la rade. D’ailleurs, ils n’ont jamais été aussi proches que l’année dernière d’empocher une victoire dans le Var (21-18). Avec ces deux déplacements sous fonds de malédiction à se coltiner, la fin de saison de l’UBB s’annonce coriace. Mais pour accomplir de grandes choses, il faut aussi savoir réaliser des exploits…

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