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Pro D2 - En barrage, Nevers se méfie de son double vannetais

Par Sébastien Chabard
  • Shaun Reynolds, ouvreur de Nevers.
    Shaun Reynolds, ouvreur de Nevers. Icon Sport - Icon Sport
Publié le
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Blindé de confiance par une phase retour étincelante, Nevers affronte en barrage une équipe de Vannes dont le style de jeu et la dynamique lui ressemblent terriblement et lui inspire une vigilance redoublée.

Jeudi soir, face à Vannes, Nevers jouera son match de barrage en son jardin et en son miroir. "Ce n’est pas l’équipe qu’on aurait préféré prendre", reconnaît le manager usoniste, Xavier Péméja. Comme l’an dernier face à Carcassonne, pour le premier barrage à domicile dans la juvénile histoire du club en Pro D2, l’effet bonus du Pré-Fleuri est attendu pour envoyer l’équipe en demi-finale : "On a l’occasion de donner du bonheur, et d’en prendre."

La tête encore bourdonnante du vacarme des 7 300 spectateurs, le capitaine montalbanais Fred Quercy, ancien de la "maison" USON, donne la faveur de son pronostic à ses ex-coéquipiers pour le choc contre les Bretons : "Je ne vois pas comment Nevers peut perdre à la maison."

Le hic, c’est que Vannes sait comment faire déjouer les Nivernais dans leur stade. Les hommes de Jean-Noël Spitzer s’y sont imposés à deux reprises lors de leurs trois derniers voyages. Leur victoire 18 à 12, en novembre dernier, avait "emmigrainé" les têtes neversoises, qui s’étaient remises à l’endroit au match retour, fin janvier, avec un succès 24-22 raflé à la dernière minute sur une pénalité culottée du demi de mêlée remplaçant Arthurs Barbier.

Cette victoire à la Rabine – une première dans les matchs à Vannes depuis 2017 – lors de la 18e journée avait lancé Nevers sur une fin de saison en boulet de canon. Une seule défaite (à Aix-en-Provence) en douze rencontres, et une invincibilité sculptée depuis dix matchs, avec un triptyque de victoires retentissantes face à Colomiers et Grenoble puis à Agen : Nevers déboule dans les phases finales avec une pancarte XXL de favori.

Re-hic. Invaincu entre la 22e et la 29e journée, tombé de justesse à Grenoble vendredi soir, Vannes se présente lui aussi pour ces phases finales avec un mental d’airain. "On reçoit une équipe qui est dans la même dynamique que nous, pointe le flanker neversois Julien Kazubek. On attaque ce barrage avec beaucoup de confiance, mais sans surconfiance (sic). On reste humble parce qu’on sait d’où on vient, on n’a pas oublié qu’on a été relégable et qu’on jouait le maintien."

L’USON, meilleure équipe de la phase retour

Meilleure équipe de la phase retour avec 54 points (53 pour Oyonnax, 43 pour Vannes), l’USON garde en tête les langueurs de la phase aller, peuplée de défaites agaçantes et de victoires poussives : "Cette période est un levier et on s’en sert encore maintenant. On savait que ce groupe pouvait aller très loin. Maintenant, on veut aller chercher la victoire jeudi, gagner devant ce public qui a encore été fabuleux ce soir, et aller le plus loin possible."

Il faudra, pour cela, passer sur le corps de Vannetais qui affichent le même morphotype : costauds et mobiles devant, ambitieux et joueurs derrière, avec à l’aile un facteur X en état de grâce – Nathanaël Hulleu côté breton, Christian Ambadiang côté nivernais. Bref, pour retrouver Oyonnax en demi-finale, Nevers devra briser le miroir.

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