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Pro D2 - Lucas Dupont (Grenoble) : "Je ne suis que Lucas Dupont, pas Antoine..."

Par Nicolas ZANARDI
  • L’ailier Lucas Dupont a offert deux passes décisives pour son dernier match sous le maillot grenoblois. Photo Icon Sport
    L’ailier Lucas Dupont a offert deux passes décisives pour son dernier match sous le maillot grenoblois. Photo Icon Sport Icon Sport - Icon Sport
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Après 190 matchs sous le maillot rouge et bleu, l’historique ailier a été salué par son public du Stade des Alpes pour un joli moment d’émotion, qui en appelle d’autres...

Il est des soirées, comme ça, où tout vous réussit. Où les rebonds sont pour vous, où l’adversaire s’avère incapable de profiter de vos propres erreurs, quand toutes les siennes se paient au centuple. Des soirées idéales, en somme, et c’est après tout justice pour Lucas Dupont que celle-ci ait coïncidé avec celle de son grand au revoir au stade des Alpes, après 190 matchs de bons et loyaux services pour la cause du FCG. Ancien coéquipier de Dupont, Fabien Gengenbacher n’en savourait que plus le moment, heureux que le joli moment d’émotion prévu avant et après le match ait pu se passer sans accroc.

"On voulait le faire sur cette dernière journée, parce qu’on ne voulait pas que toute cette émotion soit engluée dans le contexte d’un éventuel match de phases finales, expliquait le manager isérois. Je sais que Lucas craignait un peu de passer à côté sportivement, mais c’est un grand professionnel et ça n’a pas été le cas." "Je suis quelqu’un d’assez émotif et c’est vrai que j’appréhendais forcément ce moment, convenait Dupont. Mon frère m’avait dit que la clé, c’était de ne se concentrer que sur le fait de vivre que l’instant présent, d’en profiter sans se poser de question. Quand vos coéquipiers vous laissent entrer seul en premier sur la pelouse, quand tout un stade se lève pour vous acclamer à votre sortie, c’est la moindre des choses de ressentir des émotions fortes et de vouloir remercier tout le monde. Je ne suis que Lucas, pas Antoine Dupont. Mais c’était bien, quand même…"

Le trait d’union avec 2012

Des moments de grâce, des vrais, que Dupont n’ait pas le bonheur de conclure par un petit essai mais en se mettant comme d’habitude au service du collectif, signant même deux passes décisives pour Escande et Qadiri. "Les classements des meilleurs marqueurs, ce n’est plus pour moi, souriait Dupont. C’est Karim Qadiri qui est dans le "game" cette saison, alors c’est normal de le faire croquer. Moi, comme au cyclisme, je suis le bon coéquipier qui est là pour l’aider…" Et surtout pour guider son équipe vers les sommets, comme un trait d’union avec le titre de 2012 dont il est le dernier représentant.

"Ce serait un peu présomptueux de comparer l’équipe de cette saison avec celle de 2012, car c’est plutôt Oyonnax qui a réussi à faire une saison similaire à la nôtre à l’époque. Mais le règlement a changé et collectivement, je nous trouve de plus en plus forts. On sent que notre vécu commun augmente de match en match, qu’il y a en nous de plus en plus de force et de sérénité. Alors, on verra bien…" Histoire de rendre cette histoire déjà si belle encore plus merveilleuse…

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