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L'histoire de la semaine : Spring contre Spring, une fratrie vent arrière

  • Tom Spring, suivi de près par son frère Max.
    Tom Spring, suivi de près par son frère Max. Icon Sport - Daniel Derajinski
Publié le Mis à jour
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Samedi soir à Nanterre, le Racingman Max Spring affrontait pour la première fois son petit frère Tom, dernier rempart de l’Aviron bayonnais. L’occasion, pour nous, de revenir sur un duel pour le moins particulier…

C’est un moment pour le moins cocasse qu’a vécu samedi soir Marylène, la mère de Max et Tom Spring. Sous le toit d’acier de Paris-La Défense-Arena, ses deux fils se sont donc affrontés pour la première fois de leur carrière, l’un défendant le maillot du Racing 92, l’autre celui de l’Aviron bayonnais : « C’était évidemment un moment très spécial pour moi, nous confiait dimanche matin Marylène, infirmière libérale à Saint-Jean-Pied-de-Port, un petit bourg commerçant du Pays basque. Au match aller (11 septembre 2022, 31-25, N.DL.R.), Tom était vingt-quatrième et n’avait pu jouer contre son grand frère. Là, il enchaînait son troisième match consécutif avec les pros de l’Aviron et pour moi, en tribunes, ce fut donc vraiment intense… » Tous deux positionnés à l’arrière lors de cette 24e journée de championnat, les Spring se sont rendus coup pour coup mais samedi soir, c’est Max qui est - et plutôt largement d’ailleurs - sorti vainqueur de cette rencontre, écartant probablement de façon définitive son cadet de la course à la qualification. Mais alors, pour laquelle de ces deux équipes le cœur de Marylène a-t-il battu le plus fort, à Nanterre ? « Vous me permettez de botter en touche ?, plaisantait-elle après la rencontre. Disons que j’avais le cœur ciel et blanc, voilà tout… »

Pour comprendre la famille Spring, permettez-nous de la resituer quelque peu : Max, 22 ans, est l’aîné de la fratrie et a débarqué dans les Hauts-de-Seine il y a trois ans, après un rapide crochet par le centre de formation de l’Aviron bayonnais ; Tom et Sam, les jumeaux de la famille, suivent quant à eux l’arrière international (1 sélection à l’été 2022, face au Japon) de quelques mois, le premier évoluant donc sur les bords de l’Adour quand le second est le trois-quarts centre du club de Nafarroa, en Fédérale 1. « Je suis évidemment très fière de mes trois garçons, poursuivait Marylène. Petits, ils avaient transformé la maison en un drôle de terrain de rugby. Tous les trois, ils se faisaient des passes toute la journée : dans le salon, dans les chambres et pour les occuper, je devais même parfois organiser des matchs dans le jardin avec les autres enfants du quartier. »

Les Spring, deux caractères opposés

Dix ans plus tard, il semblerait néanmoins que les frères Spring aient des profils somme toute très différents : Tom est un athlète (1,86 m et 87 kg), plus rapide et solide que ne le sera jamais son aîné quand celui-ci (1,76 m et 78 kg) est probablement doté de meilleurs appuis et d’une plus solide expertise sous les ballons hauts que son cadet. « Je ne suis pas très objective, enchaînait Marylène au téléphone, mais on me dit souvent que les garçons ont un bon sens du jeu. Leurs caractères sont en revanche assez différents : Tom est plutôt discret quand Max est assez expansif. » Les frères Spring, qui ont également beaucoup joué à la pelote basque quand ils étaient plus jeunes, sont quoi qu’il en soit aux prémices de leurs carrières professionnelles et se recroiseront nécessairement dans les saisons à venir. L’occasion, pour Marylène, de vivre à l’infini « une émotion rare »

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