Pro D2 - Maxime Lafage (Vannes) : "On a su montrer notre force collective et mettre Nevers à la faute"

Par Sébastien Chabard
  • Maxime Lafage a mené d'une main de maître le jeu vannetais face à l'Uson.
    Maxime Lafage a mené d'une main de maître le jeu vannetais face à l'Uson. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Ce vendredi soir, Vannes s'est qualifié pour les demi-finales de Pro D2 en battant Nevers 20-17 au stade de Pré-Fleuri. À l'issue de la rencontre, le demi d'ouverture breton, Maxime Lafage, est revenu sur ce magnique succès, qui propulse le RCV en demie pour la troisième fois de son histoire.

On a senti une équipe de Vannes très sereine tout au long de ce match. Comment aviez-vous préparé ce barrage ?

On savait que ça allait être un gros match, car Nevers était sur une très bonne dynamique, alors on a travaillé cette semaine avec beaucoup d’enthousiasme ; il y avait beaucoup de sourires à l’entraînement. Le match de la semaine dernière à Grenoble (défaite 27-24, NDLR) nous a très bien préparés à ce barrage, avec la très forte intensité qu’il a demandée.

Avant ce match contre Nevers, on avait confiance. On joue les uns pour les autres, et on donne tout pour le peuple breton. Je suis très heureux ce soir, car notre saison n’est pas finie.

En début de seconde période, Nevers marque un essai à 13 contre 15 pour mener 17 à 10, puis est à deux doigts de doubler la mise, sans y parvenir. C’est le tournant du match, selon vous ?

C’est un des moments clés, oui. Sur cette action, on fait sortir un joueur (Sacha Valleau, NDLR), et on ne le remplace pas. L’essai de Nevers nous met un gros coup derrière la tête, mais on tient le coup. On a su gérer nos temps forts et nos temps faibles, on a fait le dos rond, puis on a su mettre Nevers à la faute. Ce soir, on a montré notre force collective : on n’a rien lâché. On a su faire preuve de sang-froid. On avait mis l’accent sur cet aspect pendant la semaine.

Vos remplaçants ont également joué un rôle décisif pour vous faire remonter au score puis passer devant. C’est aussi dans ce domaine que vous avez fait la différence, selon vous ?

On sait que le banc est un secteur primordial, plus encore dans un match à haute densité comme celui-ci. Le nôtre a su faire passer le sort du match de notre côté, et il faut le saluer pour ça. Il faudra garder ça en tête pour notre demi-finale à l’extérieur.

Justement, comment abordez-vous la demi-finale à Oyonnax, samedi prochain ?

Oyonnax est le favori, il a survolé la saison, mais on ne va pas être défaitiste : on va y aller pour accrocher une finale, ce qui serait énorme. On n’a rien à perdre. On est des compétiteurs, on ne va certainement pas se contenter d’une demi-finale.

Est-ce que le souvenir de la demi-finale perdue à la Rabine en 2021 contre Biarritz, sur le fil (34-33, avec un essai biarrot à la 81e minute, NDLR), sera un aiguillon pour vous ?

Personnellement, je n’étais pas encore à Vannes à cette époque. L’effectif a été beaucoup renouvelé depuis cette histoire, il n’y a pas de traumatisme. On est prêt à rivaliser avec n’importe qui, on a l’effectif pour faire de belles choses, et tout le peuple breton sera derrière nous.

Quel sera le programme des prochains jours ?

On a un week-end off, on va en profiter pour recharger en famille et fêter cette victoire entre nous, pour être prêts à la reprise de l’entraînement lundi. Le match à Oyonnax sera une très belle fête, avec de l’intensité. Ce barrage contre Nevers nous rassure, il nous conforte, il nous donne envie de continuer et de bosser encore plus.
On a tout pour rivaliser avec Oyonnax. C’est le favori, je le répète, mais le rugby est une perpétuelle remise en question.

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