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Top 14 - C’est le match de la peur pour le Racing 92 face à Toulon

Par Marc DUZAN
  • Pour Gaël Fickou et ses coéquipiersdoivent éviter le piège toulonnais.
    Pour Gaël Fickou et ses coéquipiersdoivent éviter le piège toulonnais. Icon Sport
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Si le Racing l’emporte au Havre samedi, il sera quasiment assuré de disputer les phases finales du Top 14. ceci dit, le Rct a tout du cadeau empoisonné pour les Ciel et Blanc...

Vous la sentez, l’odeur du sang ? Vous les voyez, ces guibolles qui tremblent, ces cœurs qui battent la chamade et ces regards qui se durcissent ? C’est que cette rencontre entre le Racing et Toulon a des faux airs de huitième et transpire la dramaturgie : de fait, le vainqueur du Havre sera quasiment assuré de se mêler au grand barnum de la fin de saison quand le perdant devra probablement brûler un cierge et davantage, s’il souhaite ne pas être en vacances au soir du 28 mai…

À deux journées du terme de la phase régulière, le Racing semble néanmoins bien plus serein que son rival varois et, conscients que leur dernière performance face à Bayonne (55-14) n’a laissé personne insensible, Gaël Fickou et ses coéquipiers se présentent au stade Océane du Havre sûrs de leurs forces : d’abord, celle de posséder en Finn Russell un incomparable meneur de jeu ; celle, aussi, de pouvoir à nouveau compter sur l’énergie de Camille Chat, à présent débarrassé de la malédiction le poursuivant depuis des mois ; celle, enfin, d’aligner depuis l’arrivée du platane Habosi l’une des lignes de trois-quarts les plus percutantes du championnat. Tournée la page des satisfecit, on se demandera néanmoins à présent si Toulon n’incarne pas, pour le Racing, un terrible cadeau empoisonné : déjà, parce que les Toulonnais, battus la semaine dernière par le Stade rochelais (8-23), ont l’obligation de réagir en championnat quand une issue plus favorable face aux Maritimes au Vélodrome les aurait probablement poussés au turnover avant la finale de Challenge Cup prévue dans quelques jours ; ensuite, parce que les Varois ont très mal vécu la fessée encaissée face aux Ciel et Blanc à Mayol, au match aller (14-31), et sont aujourd’hui habités par la volonté d’effacer l’ardoise ; enfin, parce que le RCT, assis sur un paquet d’avants de près d’une tonne, a toutes les qualités requises pour emplâtrer le Racing dans le combat collectif…

Face à un pack d’une tonne…

Si dominants à Paris-La Défense-Arena le week-end dernier, les soldats de Laurent Travers devront pourtant, et ce pour la troisième fois cette saison, s’exporter loin de leur terrain fétiche et de toute évidence, ces délocalisations ont parfois eu des effets néfastes sur leurs performances. "Évidemment que ça fragilise l’équipe, nous confiait Jacky Lorenzetti il y a peu. Mais lorsque j’ai entrepris la construction de cette salle de spectacle, je savais que le problème des délocalisations se poserait tôt ou tard. La logique est ici financière : organiser des matchs de rugby à l’Arena est coûteux ; organiser des spectacles est plus facile et beaucoup plus rentable."

Alors ? "Lens et Le Havre ont beau toujours nous faire un super accueil, lorsque nous avons reçu le Stade rochelais en demi-finale de Champions Cup la saison dernière au stade Bollaert, nous avons gommé notre avantage terrain. À Nanterre, nos joueurs ont des habitudes qu’ils n’ont pas ailleurs, c’est humain…" Dès lors, le stade Océane portera-t-il bonheur aux Racingmen ou les précipitera-t-il vers une fin de saison douloureuse ?

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