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Nationale - La marche était trop haute pour Albi

  • Les Albigeois de Benjamin Pehau n’ont pas été à la hauteur de l’évènement.
    Les Albigeois de Benjamin Pehau n’ont pas été à la hauteur de l’évènement. La Dépêche du Midi. - Emilie Cayre.
Publié le Mis à jour
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Logiquement battus par une équipe un ton au dessus, les albigeois ont touché du doigt l’écart que les sépare du niveau supérieur.

Comme un symbole, quand en fin de match le demi d’ouverture albigeois a envoyé une passe au pied directement en ballon mort après un pilonnage stérile des avants, le public a compris que son équipe ne réduirait pas un écart qui risque de s’avérer insurmontable au match retour. Ce manque de maîtrise a eu le don d’irriter Mathieu Bonello : « cette fin de match me dérange, à treize contre quinze tu dois marquer sept points de plus qui sont à ta portée, c’est un manque total de lucidité, on a complètement craqué ». Et d’ajouter : « On a totalement manqué la première mi-temps de a à z, partout. On a manqué de maîtrise et on les a regardés ». Ce constat résume le sentiment qui a flotté dans un Stadium bien garni mais vite refroidi par la prestation et la maîtrise d’une équipe visiteuse qui était clairement un, voir deux tons au-dessus samedi soir. D’ailleurs son manager Johann Authier n’a pas caché son plaisir : « On était venu pour faire un gros match ce soir. J’ai trouvé qu’en première période il y avait beaucoup de sérénité et en seconde beaucoup d’envie. On a fait preuve d’un très gros caractère sur notre ligne durant les cinq dernières minutes. La moitié du chemin est faite mais rien n’est acquis surtout qu’Albi va jouer son va-tout ».

Quand le charnière grince et l'arrière-garde tangue

Pas d’affolement cependant sur les bords de la Drôme tant cette équipe a fait preuve d’une très grande qualité. Son capitaine Louis Armary nous avouera même que « la première mitemps n’était quasi parfaite mais simplement parfaite dans le respect de la stratégie. On les a dominés dans le jeu au pied, dans la maîtrise ». Tout est dit. Samedi soir une équipe a raté son match et l’autre a maîtrisé le sien ainsi que les éléments. C’était à croire qu’il ne pleuvait que dans le camp albigeois quand on voit le nombre de réceptions ratées par l’arrière garde tarnaise extrêmement fébrile sous les ballons hauts. Tout l’inverse des Drômois qui se sont baladés sous ces derniers. Les trois-quarts albigeois ont été très maladroits, inoffensifs avec une charnière à côté de son rugby. Le pari de repositionner des joueurs à des postes qui ne sont pas les leurs s’est avéré perdant ce coup-ci et le manque d’expérience de certains à des rôles stratégiques a fait la différence sur un match couperet. Même la conquête et le jeu d’avant, le point fort des Albigeois cette saison, n’a pas eu son rendement habituel. Un ancien de la grande époque Jaune et Noir nous avouera en fin de match : « ce soir il y avait une division d’écart ». Dur, mais tellement vrai.

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