Abonnés

Pro D2 - Grenoble. Romain Barthélémy : « Nous sommes plus sûrs de nos forces »

Par Ju. V.
  • Romain Barthélémy et les Grenoblois ont su se sortir du piège montois. Photo Jacques Robert
    Romain Barthélémy et les Grenoblois ont su se sortir du piège montois. Photo Jacques Robert
Publié le
Partager :

Joueur d’experience dans le collectif grenoblois, le centre revient sur le succes du fcg en demi-finale. Et se projette - un peu - sur la suite.

L’intensité semblait élevée dans cette rencontre…

C’était un gros match avec un gros combat. Assez intense physiquement. Nous avons sortis une belle prestation. Nous étions passés à côté de notre entame, notamment les dix premières minutes. Cela faisait deux semaines que nous n’avions pas joué, nous manquions peut-être un peu de rythme. Avec un peu de pression d’être à domicile. Et pas l’habitude pour certains de jouer les phases finales. Nous avons fait une mauvaise entame, mais nous ne sommes pas affolés. Petit à petit, nous avons repris le bon bout et construit le match.

Que vous êtes-vous dit dans l’en-but après le deuxième essai montois ?

Dans l’en-but, Steeve (Blanc Mappaz N.D.L.R.) a pris la parole, il a demandé de ne pas s’affoler, de se calmer. Que nous avions encore le temps pour revenir. Que nous avions souvent prouvé sur les matchs retour à dix minutes de la fin qu’en étant pas très bien, nous pouvions inverser la tendance sur la fin de match. Si nous arrivions à tenir le ballon et faire des temps de jeu face à cette équipe, elle finirait par craquer.

Que vous a inspiré le soutien du public sur ce match ?

C’était incroyable et cela fait plaisir. Surtout après une saison galère l’année dernière. Nous avions à cœur de repartir de l’avant. Cette année, nous avons montré que nous avions du caractère, que nous sommes solidaires. Et nous allons aller à Toulouse pour essayer de remonter en Top 14.

Votre réussite de cette saison prend-t-elle sa source dans vos galères de l’an passé ?

Tout ce qui s’est passé l’année dernière nous a servi pour cette année. Si l’on arrive à faire des prestations sympathiques depuis quelques mois, c’est aussi grâce au travail de l’année dernière. Nous avons mangé notre pain noir et nous nous récompensons.

Y-a-t-il plus de confiance entre vous ?

Oui, bien sûr. En plus nous avons vécu pleins de scénarios improbables, renversé des parties très mal-engagées. Nous sommes peut-être un peu plus sûrs de nos forces. Nous avons une belle conquête et une belle défense. Il y a beaucoup de signaux positifs pour la suite.

Avec une finale contre Oyonnax…

Nous savons que cela va être dur. Je suis arrivé depuis deux ans ici et j’ai perdu quatre fois contre eux. Nous allons y aller pour jouer notre chance, pas pour perdre le match. Et nous verrons bien samedi vers 23 heures qui sera champion.

Vous avez l’expérience d’avoir déjà joué une finale de Pro D2, comment faut-il l’aborder ?

Comme un autre match. Ce qui va arriver samedi, c’est que du plaisir et du bonheur. Une finale - bon c’est un peu bateau - mais cela se gagne. Nous avons un groupe qui a de l’expérience et puis aussi des jeunes. Et leur insouciance fait que je suis sûr que cela se passera bien samedi soir.

Que vous inspire votre adversaire ?

Oyo a marché sur la Pro D2 et a fini avec 25 points d’avance. Autant Mont-de-Marsan et Bayonne avaient bataillé pour la première place la saison dernière, autant cette année il y a Oyonnax et les autres. Nous avons une équipe qui peut un peu les embêter, cela va être dur… Nous sommes là pour jouer des matchs comme cela. Ce sera un derby, c’est un match parfait pour une finale de Pro D2.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?