Champions Cup - La Rochelle - Leinster : les nouveaux héros rochelais

Un peu plus d’un an, 357 jours exactement après avoir soulevé la première Champions Cup de son histoire, La Rochelle s’est de nouveau adjugé la reine des compétitions continentales. Entre les deux XV de départ alignés à un an d’intervalle, l’encadrement avait procédé à sept changements.

Certains tenaient de l’évidence comme les titularisations de Tawera Kerr-Barlow, apte cette fois, ou de Reda Wardi, devenu un taulier en première ligne, mais la plupart avaient été pensés et ciblés. Il en était ainsi de Levani Botia, devenu "un des meilleurs troisième ligne du monde" dixit Ronan O’Gara, de Romain Sazy, épatant de constance au plus haut niveau et si précieux de par ses qualités de meneur, ou encore de Paul Boudehent, si convaincant face à Exeter en demi-finale et plébiscité pour sa dimension physique.

"L’effectif est plus complet cette année"

Dans ce jeu des sept différences, les recrues occupent une place prépondérante : Antoine Hastoy et UJ Seuteni ont ainsi magnifiquement rempli leur mission tandis que George-Henri Colombe a dépassé toutes les attentes. La Rochelle 2021-2022 était une très bonne équipe. Sa successeur est encore plus arméee. "Les joueurs sont meilleurs, le groupe est meilleur", avait affirmé son manager avant la finale. "L’effectif est plus complet cette année, on se sent plus fort et ça se voit quand il manque un joueur", avait confirmé Pierre Bourgarit. Samedi, justement, il n’en manquait qu’un : "Ce qui est fantastique effectivement, c’est qu’il n’y a que Matthias Haddad qui est blessé, tous les autres sont disponibles", se félicitait "ROG". L’encadrement a su gérer ce problème de riche, non sans pincement au cœur, pour bâtir le "23" le plus compétitif possible. Le dénouement de la finale lui a donné raison, validant ses choix de la semaine autant que les recrutements de la saison passée. Les nouveaux venus de l’été dernier ont compté parmi les grands héros du triomphe, en apportant leur flamme et leur talent.