Pro D2 - "Un peu d'animosité, du chambrage" : Steeve Blanc-Mappaz (Grenoble) s'attend à une finale électrique

Par Ninon Giraud
  • Steeve Blanc-Mappaz : "Il ne faut pas être satisfait d’être en finale"
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Publié le Mis à jour
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À la veille de la finale de championnat face à Oyonnax, le capitaine grenoblois Steeve Blanc-Mappaz aborde le travail qui a mené Grenoble jusqu’en finale, mais aussi la rivalité entre les deux clubs et se confie sur ses attentes pour venir à bout du leader.

Vous êtes le capitaine d’une équipe qui arrive en finale après trois saisons difficiles. Qu’est-ce qu’on dit à son groupe à ce moment-là de la compétition ?

Déjà c’est beaucoup de fierté. Beaucoup de travail a été effectué tout au long de la saison. Ce qu’on se dit surtout c’est qu’on doit parvenir à faire ce qui nous a réussi tout au long de la saison : garder cet élément de folie - on a travaillé dessus toute la semaine - réussir à garder son sérieux, son calme. Ce n'est pas quelque chose de facile. On a une équipe qui est jeune, qui a envie. On doit tout faire pour tempérer et garder notre calme le plus possible.

Quand vous repensez aux trois années qui viennent de s’écouler : la saison Covid, la saison à huit-clos et la 12eme place la saison dernière, peut-on parler de récompense avec cette finale ?  

Je ne sais pas si on peut parler de récompense, mais en tout cas on sait qu’on a travaillé dur pour en arriver là et que c’est le fruit de notre travail. Mais on se dit aussi que ce n'est pas une fin en soi, on sera encore plus fiers si on repart avec le titre. Selon moi, il ne faut pas être satisfait d’être en finale, il faut encore qu’on travaille dur pour faire un match de qualité.

Vous avez rencontré Oyonnax quatre fois ces deux dernières saisons, à chaque fois avec une défaite au bout. Y a-t-il des raisons d'espérer ?

Bien sûr ! On a déjà montré qu’on pouvait rivaliser, notamment sur notre dernier match à domicile contre eux. On sait l’issue du match, nous étions sortis de notre cadre, on a manqué de discipline. Mais, on avait réussi à trouver les clés, à aussi prendre du plaisir à affronter une grosse équipe. Mais on le répète : on sait que c’est une finale, que c’est un match à enjeux. On va avoir la pression. On voulait y arriver, maintenant c’est à nous de tout mettre en œuvre pour les affronter.

Vous parlez de discipline : est-ce la clé de cette finale ?

Sur les matchs de haut niveau, encore plus des finales, la discipline c’est vraiment la clé. Il faut qu’on arrive à jouer à 15 contre 15 pour pouvoir espérer quelque chose contre eux, donc la discipline sera primordiale. La pression qui existe autour de ce match ne va pas aider. Être en finale, c’est un événement que peu de joueurs de notre équipe ont vécu. Il va falloir savoir rester froid, rester lucide. On sait qu’il peut y avoir un peu d’animosité, un peu de chambrage, mais si on reste à 15, il y a moyen de faire un match très sérieux.

En parlant d’animosité : comment décririez-vous la rivalité entre Grenoble et Oyonnax ?

Déjà, d’avoir deux équipes de région Rhône-Alpes en finale c’est beau. Après, je ne pense pas qu’on puisse parler de rivalité. Il y a quelques étincelles à force de se rencontrer. En tout cas, on sait qu’il y a un territoire à défendre et cette saison on a cherché à montrer ce qu'était un joueur grenoblois, ce qu’était un joueur du territoire. Gagner cette finale, ça serait très beau, déjà pour nous, mais aussi pour la Région et pour le territoire.

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