Premiership - Les London Irish obtiennent un délai d'une semaine pour régler les salaires

  • Rob Simmons, deuxième ligne des London Irish.
    Rob Simmons, deuxième ligne des London Irish. Icon Sport - PA Images
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Les London Irish, qui accumulent une dette de 30 millions de livres, n'ont payé que la moitié des salaires du mois de mai. Pour régler cette situation et rester dans l'élite, ils se sont vus accorder une semaine de plus par la fédération anglaise.

Les London Irish obtiennent un peu de répit. La fédération anglaise (RFU) a annoncé ce mercredi que le club de Premiership avait une semaine, soit jusqu'au 6 juin, pour régler les salaires en totalité aux joueurs et aux salariés pour le mois de mai. Le cas échéant, ils seront exclus de la première division. Le club londonien n'a pu verser que 50% des salaires de mai.

Les dirigeants anglais devront montrer aux instances la stabilité financière des Irish, qui ont accumulé une dette estimée à 30 millions de livres sterling (soit 35 millions d'euros). Paula Carter, à la tête du groupe de travail structuré par la fédération pour plancher sur la viabilité financière des clubs, a insisté : "La date butoir du 6 juin, 16 heures (heure locale), est définitive."

Les pertes de recettes liées à la pandémie ont touché profondément l'économie des clubs outre-Manche, puisqu'avant les London Irish, les Wasps et Worcester avaient déjà connu de grandes difficultés au point d'être écartés de l'élite du rugby. Concernant les "Exiles", l'un des problèmes s'explique par le fait qu'ils ne possèdent pas leur propre stade, et doivent évoluer dans le GTech Community Stadium, enceinte du club de foot de Brentford (Premier League).

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