Féminines - Assia Khalfaoui (Stade bordelais) : "Une immense fierté de jouer une finale à Saint-Germaine"

Par Simon Valzer
  • Assia Khalfaoui est qualifiée en finale du championnat de France féminin avec le Stade bordelais.
    Assia Khalfaoui est qualifiée en finale du championnat de France féminin avec le Stade bordelais. Icon Sport
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Comblée d'avoir franchi l'écueil des demi-finales, la pilier droit internationale du Stade bordelais Assia Khalfaoui mesure le chemin parcouru depuis son arrivée au club, qui jouait à l'époque le maintien. 

Comment avez-vous vécu ce match ?

On a vécu une première mi-temps compliquée où même si nous sommes devant au score, Toulouse nous mène à la baguette. On se fait des passes sur la tête ou dans les chaussettes, on est coincées dans notre camp, et on subit énormément. Pour autant on s’accroche, malgré les pénalités. A la pause, on se dit les choses au vestiaire et en deuxième mi-temps on a enfin commencé à produire notre jeu. Cela allait un peu mieux. Après, on s’est faites peur avec une fin de match moins maîtrisée, avec des Toulousaines qui marquent deux essais en quatre minutes pour revenir à quatre points. Le bilan de ce match est donc mitigé, et je pense qu’il faudra faire mieux à la finale pour espérer gagner.

Le Stade bordelais a nettement dominé le Stade toulousain en conquête...

On sait qu’on a un pack assez solide et lourd. On a plutôt dominé en mêlée et sur les mauls ainsi qu’en touche. Mais cela ne fait pas tout : aujourd’hui, on se fait des passes en l’air, dans les pieds ou derrière. On se pénalise nous-même et on se complique le match. En tout cas, ce n’est pas le meilleur rugby que l’on a pu produire de la saison. On est capable de mieux jouer, surtout offensivement. Même sur le plan défensif, on peut monter le curseur d’un cran. On a pas donné notre 100 %, même si on a accéléré en deuxième mi-temps.

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Le Stade bordelais va disputer sa première finale, qu'est ce que ça vous fait ?

C’est notre première finale. Et en plus elle est à Bordeaux, donc c’est énorme ! C’est beaucoup de fierté. Si je reprends mon parcours, je suis arrivée à Bordeaux il y a quatre ou cinq ans. A cette époque, on prenait des 67-0 contre des équipes comme Toulouse ou Romagnat. On ne visait pas les phases finales. Nous, c’était le maintien avant tout. Voilà pourquoi vaincre le Stade toulousain en demi pour filer en finale, c’est génial. Aujourd’hui, on peut dire qu’on va jouer une finale à Sainte-Germaine dont c’est une immense fierté. L’année dernière, on a perdu 29-12 contre Toulouse en demi-finale. Ca fait plaisir de se dire que cette fois, c’est nous qui passons.

Les Lionnes assument-elles leur statut de favorites ?

C’est venu petit à petit. On a mis un peu de temps à se dire qu’on pouvait jouer ces grosses équipes, qu’on ne devait pas rester en retrait dans ces matchs. Mais la saison régulière nous a donné de la confiance, et on a fini par se dire que c’était l’année des Lionnes du Stade bordelais.

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