Les recettes du succès par le Stade rochelais et Bigard

Par la rédaction
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    Antoine Hastoy et ses coéquipiers lors de la demi-finale de Champions Cup contre Exeter Xavier Léoty
  • Raymond Rhule et UJ Seuteni lors de la demi-finale de Champions Cup
    Raymond Rhule et UJ Seuteni lors de la demi-finale de Champions Cup Xavier Léoty
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Depuis 2014, le Stade rochelais et Bigard sont partenaires car leurs trajectoires, véritables « success storys », ont beaucoup de points communs...

Ce qu’est en train de réaliser le Stade rochelais depuis quinze ans est encore trop méconnu. Alors que les Maritimes de Brice Dulin, Grégory Alldritt et Antoine Hastoy ont disputé leur quatrième finale et remporté leur deuxième titre européen en quatre ans, il est important de rappeler que le club était il y a moins de neuf ans en Pro D2 durant onze saisons… Quand on connaît la difficulté des équipes promues à se maintenir puis à s’installer dans l’élite, ça situe la performance. En championnat, le club à la caravelle a démontré son adaptation au plus haut niveau, avec une finale et deux parcours s’arrêtant en demies. « Grandir ensemble », la devise du club, prend alors tout son sens, tant les dirigeants rochelais ont souhaité progresser à tous les niveaux avec les forces en présence. Le partenariat avec Bigard depuis 2014 en est la preuve. Le Groupe, fidèle à sa signature « L’Art de la Viande », a cultivé l’excellence à chaque étape de production pour devenir leader de la viande de bœuf en Europe et de porc en France.

La stabilité comme maître mot

Ces deux partenaires démontrent aussi que la réussite est le fruit de la stabilité. Frédéric Charrier, l’entraîneur de l’Union Bordeaux-Bègles, estimait dans ces colonnes : « Quels sont aujourd’hui les deux meilleurs clubs français ? Toulouse et La Rochelle, tout simplement parce que ce sont les deux clubs les plus stables au niveau de leur staff technique. Certes, il y a un peu plus de rotation à La Rochelle, mais il y a toujours une forme de continuité. » Et le technicien ne croit pas si bien dire : cette stabilité s’applique également au plus haut niveau, avec l’exemple le plus marquant qui est celui du président Vincent Merling. En tant que joueur junior puis senior, il porte haut les couleurs jaune et noir sur le terrain avant de rendre ce qu’on lui a transmis en devenant éducateur puis dirigeant. Il devient même le président du Stade rochelais en 1991 en intervenant en faveur du club. Un sauvetage permis par le succès de son entreprise, les Cafés Merling.

Philippe Boislard, Directeur logistique et Mathieu Bigard Directeur du Groupe Bigard au cœur de l’Aviva Stadium de Dublin.
Philippe Boislard, Directeur logistique et Mathieu Bigard Directeur du Groupe Bigard au cœur de l’Aviva Stadium de Dublin. Bigard

De son côté, la famille Bigard a elle aussi bénéficié de l’équilibre instauré dans le Groupe. Lucien, le fondateur de l’entreprise, a transmis sa passion à son fils Jean-Paul, qui a intégré la direction en 1975 avant de lui succéder vingt ans plus tard. Aujourd’hui, ce sont Mathieu et Maxence qui représentent la troisième génération Bigard.

Un partenariat actif

La marque Bigard est pleinement ancrée dans l’imaginaire collectif grâce à une forte présence médiatique, notamment dans le monde du rugby. Et c’est en partie au travers des partenariats comme ceux qui ont été tissés avec le Stade rochelais. « La Rochelle était notre premier club partenaire qui n’était pas lié à un site. Le directeur logistique du Groupe, Philippe Boislard, avait été entraîneur des jeunes du club, raconte Mathieu Bigard, directeur du Groupe. Fervent supporter, il nous avait fait entrer au Stade rochelais. On a partagé un peu nos deux histoires et on a adhéré à leur projet. Leur modèle est extraordinaire. » Ils intègrent un écosystème où les entreprises agroalimentaires sont nombreuses, mais surtout : « On a retrouvé aussi des marques présentes dans la voile que l’on sponsorise avec Charal : Sodebo, Apivia, Macif… C’était assez amusant », apprécie Mathieu Bigard.

Uini Atonio célèbre la victoire en demie de Champions Cup avec Pierre Bourgarit
Uini Atonio célèbre la victoire en demie de Champions Cup avec Pierre Bourgarit Xavier Léoty

Loin d’être un sponsor en retrait, Bigard multiplie les actions avec La Rochelle. Les drapeaux Bigard aux couleurs jaune et noir ont parfaitement encouragé les partenaires de Romain Sazy lors de leur victoire bonifiée contre Bayonne (26-6, le 15 avril dernier). Mais ce n’est pas tout : le centre d’entraînement est le lieu privilégié pour les différents séminaires internes à Bigard et les joueurs rochelais ont pris part au team building de l’entreprise.

« Le goût de l’innovation », valeur clé du partenariat promu par les deux entités, s’exprime avec le sponsoring maillot pour le Supersevens, première compétition de rugby à VII organisée en France, avec les clubs professionnels. « Pour moi, les dirigeants rochelais ont trouvé la bonne recette pour les hospitalités. C’est quelque chose qui marque tout de suite, révèle Mathieu Bigard. À La Rochelle, elles sont à l’angle, vitrées, avec une vue sur le terrain. Cela permet de multiplier les échanges entre les partenaires. » Il n’y a pas que les partenaires qui sont séduits par le Stade Marcel Delflandre. « Le Stade rochelais joue à guichets fermés depuis de nombreuses années, ça montre que la ferveur en dehors est toujours très forte. Ça reflète la culture de toutes les équipes au club. » Et ça donne encore plus de crédit au projet.

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