Demi-finale Top 14 - Le fait du match : un jeu au pied trop déficient pour le Racing

  • A l'image de son équipe, Finn Russell a usé du jeu au pied mais sans réussir à faire une différence. C'est ce qui a contribué à faire basculer très tôt le sort de la rencontre.
    A l'image de son équipe, Finn Russell a usé du jeu au pied mais sans réussir à faire une différence. C'est ce qui a contribué à faire basculer très tôt le sort de la rencontre. Icon Sport - Philippe Lecoeur
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L'un des faits de jeu les plus marquants, qui a fait basculer cette demi-finale en faveur du Stade toulousain, est sans doute le secteur du jeu au pied. Jamais les Racingmen n'ont réussi à peser dans la rencontre grâce à leur occupation. Pire, c'est ce qui leur a parfois coûté cher...

Avec 20 points d'avance à la pause, le suspense n'était pas bien grand, ce vendredi à la Reale Arena. Pourtant les Racingmen n'avaient pas démérité. Malgré quelques défaillances en conquête, les partenaires de Cameron Woki avaient réalisé quinze premières minutes cohérentes. Du moins, pas ridicules dans les collisions, très agressifs dans l'axe, ils parvenaient à contenir la machine toulousaine. Mais ce qui leur a fait défaut, c'est l'utilisation du jeu au pied. La comparaison avec la copie rendue par le Stade toulousain dans le domaine est criarde. Quand Thomas Ramos trouvait une superbe touche à 5 mètres de l'en-but adverse, Finn Russell ratait une chandelle, trop longue, presque dans la foulée. A la 31e minute, Antoine Dupont allongeait le pied pour atteindre, plus de cinquante mètres plus loin, Max Spring. Mais l'arrière francilien renvoyait la balle directement en touche. Cinq minutes plus tard, nouvel exemple d'impuissance du Racing dans ce secteur de jeu avec la tentative de 50-22 ratée par Russell.

Les Racingmen ont aussi perdu la bataille des ballons aériens
Les Racingmen ont aussi perdu la bataille des ballons aériens Icon Sport - Sandra Ruhaut

La mi-temps n'atténuait pas ce constat : de retour des vestiaires, Nolann Le Garrec tentait une relance par le pied mais cela offrait une relance à Thomas Ramos à l'origine de l'essai d'Alexandre Roumat.

La réception des chandelles pas maîtrisée

Au-delà de la pertinence et de la réussite du jeu au pied, il y a aussi la réception des ballons hauts. Et là aussi, les hommes de Laurent Travers ont été déficitaires. 9 en-avant dans le premier acte dont de nombreux sous les chandelles (Spring plusieurs fois et pas que lui). À ce petit jeu-là, impossible pour les Racingmen d'investir le camp toulousain ou d'avoir des munitions intéressantes, tant par ailleurs, dans le jeu courant, ils ont manqué de continuité. Et avec le score qui a été pris très tôt par Toulouse, c'est tout le château de cartes qui s'est écroulé pour les Ciel et Blanc.

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