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Top 14 - La Rochelle - Toulouse : tout ce qui a changé depuis la finale de 2021

  • Cyril Baillle (Toulouse) à la charge lors de la finale de Top 14 en 2021 face à La Rochelle.
    Cyril Baillle (Toulouse) à la charge lors de la finale de Top 14 en 2021 face à La Rochelle. Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Toulouse avait dominé à deux reprises La Rochelle en 2021, le club maritime a su intelligemment se renforcer sur ses points faibles d’alors, tandis que toulouse a perdu quelques talents au passage.

On n’écrira probablement jamais assez le petit miracle réussi par les Rochelais depuis trois ans, presque comparable à celui du RCT de l’ère Laporte. Depuis la coupure du covid et le début de la saison 2020-2021, les Maritimes ont en effet réalisé l’exploit insensé de se hisser en finale de toutes les compétitions qu’ils ont disputées, hormis la phase finale du Top 14 en 2022, dont ils avaient été sortis en barrages par… Toulouse (33-28). Les hommes d’O’Gara disputeront ainsi leur cinquième finale en trois ans, après en avoir remporté deux (finale de Champions Cup 2022 et 2023) et perdu autant. C’était en 2021 et leur bourreau - faut-il le rappeler - avait déjà été le Stade toulousain. De quoi se poser la question : qu’est-ce qui a changé depuis lors et fait de La Rochelle un prétendant beaucoup plus crédible qu’il y a deux ans ?
 

La Rochelle : nouveaux manager, nouveaux centres, nouveau buteur...

La première réponse est ici évidente : c’est d’abord La Rochelle qui a changé, et beaucoup. Vierge de titre en 2021 et forcément plus stressés que les expérimentés Toulousains dans l’approche de leurs finales, les Maritimes se sont construits depuis lors un palmarès qui a boosté leur confiance. Grâce doit en être ici rendue à Ronan O’Gara, simple adjoint de Jono Gibbes en 2021 devenu manager, qui a su inculquer à son équipe sa science de la gagne. Mais il faut surtout préciser ici que les Rochelais sont autrement « outillés » qu’à l’époque… C’est d’abord vrai au milieu du terrain, où Danty amène sa puissance à la place de Botia (replacé au poste de flanker) tandis que Seuteni apporte probablement autant de sécurité défensive que le Doumayrou de 2021, tout en se montrant autrement dangereusement ballon en main… De quoi ajouter un danger qui n’existait pas forcément derrière à l’époque, d’autant qu’avec l’arrivée d’Antoine Hastoy à la place de Ihaia West, La Rochelle s’est dotée d’un buteur fiable sous la pression…
 

Toulouse : un Kolbe à faire oublier

Quant à Toulouse ? Si l’ossature de l’équipe est globalement restée la même, difficile d’oublier que le départ de Cheslin Kolbe n’a jamais vraiment été compensé, qu’on savait toujours capable d’un exploit lors des finales (à l’image de ses deux passes décisives pour Huget en 2019, ou son drop d’exception en 2021). Les recrutements de Jaminet et Capuozzo n’ayant pas porté leurs fruits dès cette saison, Ugo Mola se repose ainsi sur ses talismans Dupont, Ntamack et Ramos (qui disputeront leur première finale ensemble samedi !), lesquels n’ont probablement jamais été aussi forts, en confiance et rugbystiquement connectés qu’aujourd’hui. Autant dire que les forces en présence sur le papier n’ont jamais été aussi équilibrées que cette saison, La Rochelle ayant même mis fin le 7 janvier à une série de 8 défaites face à Toulouse (30-7). Vivement samedi...

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Les commentaires (2)
Gcone1 Il y a 10 mois Le 13/06/2023 à 11:10

N'insultez pas La Rochelle en comparant avec le business de boudjelaporte !

Djive-ST Il y a 10 mois Le 12/06/2023 à 01:23

La deuxième mi temps face à Bordeaux à laissé à désirer et si Bordeaux avait joué crânement.... Et puis psychologiquement il y a un handicap face à des Lions toulousains blessés par le Leinster et qui ont toujours terminé Brennus en main quand ils étaient premiers !