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Finale de Fédérale 1 - Langon : en quête de ce fichu Graal

Par Olivier GAGNEBIEN
  • Quatre-vingts minutes c’est le temps restant aux Langonnais pour aller décrocher le bouclier et succéder à Rennes. Photo Stade langonnais
    Quatre-vingts minutes c’est le temps restant aux Langonnais pour aller décrocher le bouclier et succéder à Rennes. Photo Stade langonnais
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Costauds durant toute cette saison, les rouge et blanc escomptent bien aller chercher le précieux bout de bois et inscrire leur nom au palmarès de la compétition.

Langon y est. Quarante ans qu’il n’a plus goûté à une finale. "Le Brennus, c’est le Graal, sourit son technicien Romain Cabannes, ce match on n’a pas le droit de le perdre. Quand on en est là, on rêve tous de le soulever." Ce bout de bois est trop important dans l’histoire d’un club ou dans une aventure entre copains, pour passer à côté. Elle est la cerise posée sur le gâteau d’une accession. S’Il connaissait, il y a huit jours, son adversaire et voisin sur le bout des doigts, Langon part, cette fois-ci, dans l’inconnu. Peu importe. "Dimanche, on sera en mission se projette son capitaine Thomas Mendy, notre succès en avril à Salles a été un vrai déclic. Depuis on a pris conscience de nos capacités." "Valence-d’Agen est difficile à manœuvrer, c’est costaud, mais cela a déjà été le cas face à Saint-Denis et le Servette", reprend Romain Cabannes. "Il n’y a pas d’interrogation à avoir, juste cette finale à emporter, glisse son deuxième ligne, l’ancien Cognaçais puis Berjalien Thomas Geffré auteur d’un essai en demi-finale, on est à quatre-vingts minutes d’un titre de champion de France à aller chercher… Qui aurait cru cela en septembre ? Peut-être le staff !" " Il nous avait fixé de sacrés objectifs et on l’avait regardé avec de gros yeux incrédules", se remémore le capitaine Thomas Mendy. "On avait de l’ambition, Christophe (Hamacek, N.D.L.R.) a eu cette capacité à faire venir des joueurs majeurs, il a aussi apporté sa méthode de management, mais de là à se retrouver à jouer le titre…", énonce encore Romain Cabannes.

"On croit en nos convictions"

Il y a huit jours au Boucau, Langon a confirmé la force de son collectif, sa puissance de feu et la précision habituelle de Christel Bertrand, mais il a aussi laissé entrevoir un rideau bien plus perméable qu’à son habitude. Ce qui va l’obliger à devoir resserrer les mailles de ce filet trop lâche. Comme il avait déjà dû le faire, en saison régulière, au lendemain de son revers face à Nantes. Ou six mois plus tard au sortir de celui face à Mauléon. "Face à Salles, le rideau n’a pas été au rendez-vous, Il y a eu des plaquages ratés, reconnaît Thomas Geffré, mais on ne va pas se prendre la tête. Cette semaine, on n’a pas réinventé notre rugby, on a juste mis l’accent sur les plaquages, et la circulation autour des rucks." "On sait que l’on ne pourra pas être champion de France si l’on encaisse encore quatre essais", assure Thomas Mendy. Il reste donc à être prêt. Mentalement et physiquement avant de ferrailler comme il faut, quatre-vingts minutes durant, pour espérer succéder à Rennes au palmarès du championnat. "C’est l’heure de vérité, boucle le flanker Richard Jenkins, jouer la finale à Auch mon club de cœur où j’ai débuté ma carrière en France est peut-être un joli signal, y être champion de France serait une belle histoire. La boucle serait bouclée au moment de raccrocher mes crampons."

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